5 mai 2014

Du choix de l’école

© Anthonycz - Fotolia.com

© Anthonycz – Fotolia.com

S’il y a bien un truc auquel tu ne penses pas en choisissant ton appartement à tout juste 30 ans – avant hier donc pour moi – c’est de regarder de quel collège ta nouvelle adresse va dépendre.

Non, tu penses bonheur, chance, crédit, trouille, plan, superficie, charges et réfection des parties communes.

Au mieux tu te réjouis de la présence d’une école maternelle juste en face et tu te félicites de ce petit point positif.

Et pourtant.

Arrive le jour où tu parles collège avec tes copines mamans du quartier et tu découvres l’ampleur des dégâts.

Certes nous n’habitons pas non plus un des quartiers les plus malfamés de Paris. Je sais, merci, je suis née à Argenteuil je vous rappelle et j’ai pris la ligne de train tant décriée Paris gare du Nord / Valmondois ou Pointoise pendant des années. Alors, en matière de racailles, je m’y connais un peu.

Cependant, pas de bol, le collège public dont nous dépendons n’est pas folichon.

Fort de ce constat plusieurs possibilités :

– déménager

– se dire qu’au moins dans un collège médiocre mes enfants découvriront la vraie mixité sociale, les dangers de la vie, qu’ils apprendront à se défendre (ou pas), qu’ils auront d’excellentes notes pour prétendre ensuite à un lycée bien coté…

– trouver des pistons, mais pas des moindres, pour réussir à obtenir une dérogation (réussir < voir la courbe du chômage baisser 6 mois de suite en France)

– magouiller (une histoire de sous-location de chambres de bonnes ou d’entente avec des gardiens, mais, il me semble que cela soit finalement bien plus complexe encore – sans parler du côté illégal de la chose -, car on est censé fournir une fiche d’impôt prouvant qu’il s’agit bien de sa résidence principale… bref, j’ai pas cherché à comprendre)(call me trop honnête)

– passer de l’autre côté de la force : en école privée.

Devinez l’option choisie après moultes et moultes prises de têtes, réflexions, posages de pour, de contre, de prises d’avis, de-ci, de-là… ?

Voilà. Les enfants iront donc dès la rentrée de septembre poursuivre leur primaire en privé.

Moi, l’ancienne petite fille élevée dans un cadre catholique non pratiquant, mais convertie athée à l’âge adulte, moi la pro mixité sociale, mais moi la maman paniquée pour l’avenir de ses enfants, je passe de l’autre côté. Ah non pas du périph hein, faut pas déconner. Uh uh. Juste du côté privé.

Je vous rassure (ou alors, je continue de me rassurer… merci le blog), nous avons trouvé une petite école, hyper accueillante, bienveillante, ouverte aux non-catholiques, le Directeur nous a plu immédiatement, sa personnalité, ses choix d’éducation, mais aussi la manière qu’il a de parler de « ses enfants ». Nous n’étions pas sûrs en arrivant à l’entretien en ce début janvier, en ressortant 45 minutes plus tard, nous étions heureux, le choix était évident. Nous étions convaincus. OUF. Nous étions pris. Il a bien fallu expliquer que bon, finalement, malgré la demande d’inscription en CE1… c’était un CE2 qu’il nous fallait pour le P’tit Grand Sauteur de classe. Là encore, le Directeur a parfaitement bien pris la chose.

Lorsque j’ai publié sur Facebook un statut concernant notre « annonce » aux enfants, début avril, vous avez été nombreuses à me demander ce billet. J’ai mis du temps à le rédiger, car je ne veux absolument pas donner une image fausse de nos réflexions. Ce choix est entièrement fait selon notre propre contexte de vie, nos valeurs, nos envies pour nos enfants, nos moyens aussi, évidemment. Il ne constitue absolument pas un jugement vis-à-vis des autres parents d’élèves de l’école publique qui vont eux choisir de rester dans le public et donc de partir vers ce fameux collège.

Encore une fois, on s’est posé beaucoup de questions.

Attendre l’entrée en 6e de Choupie pour faire une demande en privé ? C’était pour nous trop risqué. Non membres d’une paroisse, sans piston et malgré un excellent livret scolaire, les chances étaient faibles d’accéder « au graal »… Nous n’avons pas voulu prendre le risque et c’est d’ailleurs ce qu’on a expliqué aux enfants : pour aller dans le privé au collège, il vaut mieux y être rentré avant…

Alors, oui, la raison principale de notre choix est clairement « le collège ». Mais pas loin derrière, je ne vous cache pas que je suis, sur certains points, déçue par l’encadrement du public. Nous avons la chance d’avoir une excellente école publique, un bon directeur accessible, des maîtresses EN OR. Vraiment. Mais voilà, on en a marre des bagarres, des bonbons qu’on s’échange quotidiennement, marre des insultes, du vocabulaire, marre du « laisser-aller » dans la surveillance.

Je suis agacée par la méthode de cet animateur d’un atelier périscolaire qui promet des bonbons aux enfants s’ils sont sages !!! Pardon, mais on est où là ?

Je suis agacée par le surveillant d’une étude qui « met ses pieds sur le bureau et son sac sur sa tête » pendant qu’il est censé aider les enfants à travailler… au minimum les surveiller… Ah ça, ça fait rire les gamins… moi, moins déjà.

Des petites choses, des banalités (hélas), du rien du tout, qui s’accumulent et qui me font tout de même grincer les dents et du coup… qui me font apprécier les valeurs prônées dans la nouvelle école. Ces règles de « vivre ensemble », elles aussi toutes simples, mais tellement nécessaires me semble-t-il, sont affichées dans les couloirs de la nouvelle école… Nous avons montré tout ça aux enfants. On leur a dit « ne vous inquiétez pas, ces règles, vous les connaissez, se sont les même qu’à la maison, que dans notre vie de tous les jours – respect, travail, amitié, entraide et partage -, mais là, elles devront vraiment être respectées, c’est tout« .

Croyez-moi si vous le voulez, mais ils sont contents. Ils ont apparemment compris nos motivations, notre choix. Bien sûr, Choupie surtout, n’en mène pas large pour ses copines qu’elle va devoir quitter. Le P’tit Grand lui, disons les choses clairement, semble soulager. Lui qui doit depuis le début de l’année, lutter contre de petites « discriminations » liées à son changement de classe. Là, au moins, personne ne saura. Il repart à zéro avec des nouveaux futurs amis à se faire. Il est ravi. En plus, cette année les CE2 sont partis en classe découverte, et ça, ce n’est pas tombé dans l’oreille d’un sourd lors de la présentation de sa nouvelle école…

Alors, on verra bien. J’appréhende, évidemment. Encore une fois, une histoire de choix. Bon, mauvais. On ne saura jamais.

C’est la vie de parents. Bon sang…

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78 commentaires

  • Sandra
    5 mai 2014 at 07:37

    Du coup je file me renseigner sur le collège car j’avoue que je ne l’ai pas fait… 93 mon amour :mrgreen:

    répondre
    • imen
      7 mai 2014 at 15:37

      bonjour 

      comment pas ennerver les parent

      répondre
    • e-Zabel
      9 mai 2014 at 00:04

      Alors, ça donne quoi ?

      répondre
  • Pelote56
    5 mai 2014 at 08:16

    Je comprends votre choix…bien sur…il y a nos principes et nos valeurs…et la réalité…

    J espère simplement ne jamais avoir à faire ce choix, moi qui suis une athée et une laïque convaincue…j aime l école publique et ses valeurs…mais je sais bien qu elle n est plus forcément comme nous l avons connue.. Et ça me poserait 100 milliards de questions si je devais faire un autre choix pour l avenir de mes enfants..
    Heureusement j ai la chance d habiter une petite ville « tranquille  » de Bretagne… Mais même ici les choses changent..évoluent ..on le sent bien…et l école est le reflet de bien des maux de notre société…alors forcément on veut tout faire pour protéger nos enfants…
    Donc pas de jugement…juste un constat d échec que j trouve bien dommage et inquiétant pour l avenir…mais bon…l essentiel pour moi ce sont les profs et instits…l importance qu ils ont dans nos vies n est quand même pas négligeable…et on a tous des souvenirs émus de quelques uns, qui nous ont donné plus que d autres…alors  public ou privé, pour moi c est ça le plus important, donner à nos enfants l envie d apprendre et de découvrir, de  s ouvrir aux autres et au monde. 

    Bonne journée ensoleillée! ( enfin j ai pas vérifié mais je crois que Paris Bretagne c est pareil !!)

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  • fabiennelepicdelaglaviouse
    5 mai 2014 at 09:20

    Bien qu’issue d’une famille de 4 générations travaillant dans l’école publique, je n’aurais aucun scrupule à faire la même chose que toi si nécessaire. La guerre des écoles n’a plus aucun sens aujourd’hui, ce qui en aurait un c’est de rendre la refonte de l’éducation prioritaire sur tout et son budget avec. Mais ayant vécu à Paris la chaotique installation des nouveaux rythmes avec zéro moyen et maxi bordelo j’ai comme dans l’idée que ce n’est pas pour demain… Le choix que tu as fait est celui de ce que tu peux donner de mieux, dans ton contexte, à tes enfants, je serai curieuse de voir si, vraiment, des gens peuvent y trouver quelque chose à redire !

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  • Rebeck
    5 mai 2014 at 09:27

    Je peux comprendre ton choix, même si je suis enseignante en publique…
    Je me dis – cependant- que le directeur c’est une belle vitrine, certes, mais que les garanties quant aux enseignants sont quand même faibles en vérité : il y a partout (même dans le privé, si si !) des enseignants qui ne correspondront pas à tes attentes (des feignasses, des négligents, etc…).
    Bref, je te souhaite que cette nouvelle école soit tout ce que tu souhaites et qu’il n’y ait pas de « revers » de la médaille…

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    • e-Zabel
      9 mai 2014 at 00:05

      ça j’en ai conscience, j’ai fait ma scolarité en privée ! je sais que je peux être déçue par un enseignant…

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  • Amande
    5 mai 2014 at 09:29

    Nous sommes exactement dans la même problématique. La plus grande n’est qu’en CE1 mais mes amis (parents du quartier) commencent aussi à me dire qu’on devrait faire l’inscription dans le privé dès le primaire pour être sure qu’elle ait une place en 6eme. Il faut dire que par chez nous, il n’y a que deux collèges publics et c’est le choix entre l’usine et le collège que tout le monde fuit (pas à cause de l’équipe enseignante qui se donne un mal fou, mais à cause des « perturbateurs »…) … reste donc le privé (mais tout le monde se rabat sur le collège privé à coté de chez nous) ou le déménagement. Et nous, on est vraiment le cul entre deux chaises et on se dit que c’est peut être le moment de déménager… on pensait chercher vers le 15eme, mais je vois que c’est pareil chez toi… pas simple ! 

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    • e-Zabel
      9 mai 2014 at 00:05

      il y a Buffon qui est excellent, il faut te sectoriser sur lui en fait  😉

      répondre
  • Carole Nipette
    5 mai 2014 at 09:30

    Ben moi j’ai toujours eu ce truc du collège en tête, surtout à Paris qui est réputée pour avoir tout bon en primaire et au lycée mais pas au collège… du coup dans notre nouvelle région ce n’est plus un souci et tant mieux ! après si j’étais restée à Paris je ne sais pas ce que j’aurais fait par contre car quand on vient d’un collège privé, c’est moins évident d’intégrer les très bons lycées, en tout cas c’était ainsi il y a quelques années, peut être que ça a ou aura changé… je sais que mes parents ont retiré ma soeur du collège privé un an avant le lycée pour qu’elle ait toutes ses chances… à moins évidemment de vouloir continuer dans le privé jusqu’au bout…
    ensuite un bon élève peut très bien réussir tout autant dans un collège moyen, il n’y a pas de règles, les résultats sont les mêmes si l’enfant travaille… le seul vrai souci est la sécurité…
    dans le privé il ne faut pas non plus croire que niveau relations sociales tout se passe bien, le harcèlement et la drogue ne s’arrêtent pas à la porte… c’est juste plus subtil et discret mais ça existe malheureusement…
    tout ça pour dire qu’aucun système n’est parfait, l’essentiel et que les enfants se sentent bien, les parents aussi certes mais surtout les enfants… chacun son choix en fonction de son vécu, de ses attentes et de son confort…

    répondre
  • isa-monblogdemaman
    5 mai 2014 at 09:35

    Oui ce n’est pas si simple. Pareil, je ne me suis pas souciée du collège quand on a acheté et heureusement ! Le collège avait très mauvaise réputation, notamment à cause d’une directrice laxiste et depuis qu’il a changé de direction, il semble tout à fait bien. Un collège public normal avec ses faiblesses et ses qualités aussi (j’espère !) 

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  • ifab
    5 mai 2014 at 09:38

    Oh que je te comprends! On va le faire  pour son entrée au cp   l’année prochaine.et sa petite soeur  le suivra! parce que je ne me vois pas faire 2 trajets.
    Au début on réfléchissait et on se disait on va pas le mettre au privé catho  dès le cp quand même…. bah finalement  ouais!  lorsque je vois autour de moi 8)
      il faut dire aussi que mon choix était déjà fait bien avant leurs naissances vu que moi aussi j’ai été dans des écoles catho sans l’être( collège et lycée) et j’ai appréciée certaines valeurs qui étaient similaires à celles de mes parents! je dis bien certaines! quoique j’avais pas le choix, on avait omis de me consulter 😮 et puis j’ai pas été traumatisée

    répondre
  • ifab
    5 mai 2014 at 09:53

    aussi un établissement privé peut être pire que le public mon cousin en a fait les frais à fontainebleau un très bon lycée  profs absent, l’autre qui picole, une autre en dépression nerveuse un super scénario pour un film, donc au petit bonheur la chance de tomber sur des enseignants qui ont la vocation un directeur ou une directrice qui tient son établissement, et des parents et des élèves impliqués.et respectueux  du travail fourni par l’implication des profs.

    répondre
    • e-Zabel
      9 mai 2014 at 00:06

      je n’en doute pas, hélas, j’ai pris de nombreux avis avant de choisir cette école mais même avec ça, je ne suis pas sûre d’avoir tout bon  😕

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  • vanille
    5 mai 2014 at 10:01

    bonjour,
    cet article me parle, nous passons aussi du coté obscur de la force pour l’entrée en ce2 du grand l’année prochaine.
    Je suis une jeune fille issue d’institutions catholiques et je m’étais jurée que mes enfants n’iraient pas… et que ne pas être dans une bulle ça prépare mieux les enfants… mais voilà… oui je veux un cadre plus respectueux des enfants… on pense aussi au collège et puis… les maîtresses de l’école publique sont pas mal (certaines super d’autres moins) mais cette manière de n’avoir RIEN A DIRE m’ exaspère au plus au point. je m’intéresse à l’éducation de mes enfants, je respecte l’école et je veux que l’on m’écoute quand parfois j’ai qqchose à dire. ce qui n’est pas facile quand la maîtresse refuse les rv après 16h30. bref, ce n’est pas l’idéal non plus mais j’ai l’impression que l’école privée respecte plus les parents.

    répondre
    • Du côté de l'Isère
      7 mai 2014 at 08:23

      Pour les rdv après 16h30, même au privé les enseignantes peuvent le refuser… le cas cette année dans la classe de CE2 de ma fille: l’une a son train à prendre et l’autre (car 2 maîtresses partagent la semaine… ça aussi pas top!), veut éviter les bouchons! Et vous avez les autres enseignantes qui sont disponibles à votre convenance… tout ça, dans le même établissement privé!

      répondre
  • danslapeaudunefille
    5 mai 2014 at 10:20

    Je te comprend ! Nous avons une école maternelle en bas de chez nous mais elle avait une mauvaise réputation car j’ai demandé une dérogation pour que ma fille soit dans l’école au bout de la rue… On commence à s’inquiéter dès la maternelle je te rassure. Concernant le collègue, je n’y pense même pas car je ne veux pas que mes enfants fréquentent le collègue du quartier. On y réfléchira dans 2,3 ans. Merci pour cet article honnête c’est tout TOI

    répondre
  • Expressions d'enfants
    5 mai 2014 at 10:21

    Nous avons le même soucis. Excellente école primaire et collège franchement pas génial. Je pense que les enfants iront aussi dans le privé au collège…ou que nous déménagerons.
    Je préfère ne pas trop y penser pour le moment, mais deux ans c’est presque demain.

    répondre
    • e-Zabel
      9 mai 2014 at 00:07

      vu l’âge de tes grands, t’as plus trop le temps de réfléchir… sans vouloir te presser  😉

      répondre
  • juju
    5 mai 2014 at 10:23

    C’est une question qu’on s’est posée cette rentrée, sans pourtant trop y travailler : le collège ici aussi est très décrié, il aurait fallu je pense tout pareil prendre les devants d’ici une à 2 rentrées.
    Le déménagement balaye tout cela, le temps de voir comment sont les écoles là bas. Dans notre nouvelle ville, il y a une école privée pour 2 publiques (et il y en a 4 publiques) , c’est assez impressionnant. Je ne m’attendais même pas à voir du privé la bas pour te dire. J’attends donc les échos pour voir ensuite ce qu’il faut qu’on fasse…

    répondre
    • e-Zabel
      9 mai 2014 at 00:10

      l’embarras du choix  😮

      répondre
  • Mariana
    5 mai 2014 at 10:25

    Je « crois » que tu as fait le bon choix… car c’est au Collège qu’on forge sa personnalité. Au Lycée, ce sera trop tard.
    Chez nous, au bout de 15 j d’école publique, j’ai paniqué pour ma même pas 3 ans et notre quartier n’est pas « mauvais ».  8) Finalement après ce test , l’Homme a décidé de passer de l’autre côté du mur. Et ça n’a pas été simple d’aller voir le dir et la maîtresse (parfaite) pour les informer le vendredi que lundi ma fille changeait d’école.
    Il m’a culpabilisée « vous allez la traumatiser, elle s’est très bien intégrée… Je connais cette école, elle aura pas le niveau en CP… » Tout un discours qui me faisait changer de couleur… mais j’ai tenu bon (en flippant) et en fin d’entretien, le dir m’a dit « comment voulez-vous qu’on s’en sorte si on nous retire tous les bons éléments ? » « Ben oui c’est un problème…  Mais si vous n’arrivez pas à maintenir un niveau de discipline correct, ma fille ne va pas jouer les cobayes ». Nous nous recroisons souvent lol ; sa mère habite dans mon immeuble et nous nous sommes retrouvés au bout de la France par hasard dans le même hôtel… Comme quoi on a les mêmes valeurs quelque part.
    Notre écrin actuel ne fait pas « Collège » et je me pose toutes tes questions pour la suite. Notre collège sectorisé pour y retrouver les petits de la maternelle ? Evidemment, il n’en est pas question… la question se pose quand même car on n’a pas forcément fait une croix sur le Lycée public mais dans ce cas là, il vaut mieux avoir choisi le Collège public avant… Nous étudions donc depuis 6 mois toutes les solutions que tu proposes…  :mrgreen:

    répondre
  • Véro
    5 mai 2014 at 10:29

    Moi j’hésite, j’hésite, j’hésite… je ne sais pas quoi faire.
    Je suis fatiguée de devoir négocier, de ne pas avoir un enseignement où la place de l’enfant est donné et non une vision globale d’un programme scolaire à suivre à la lettre…
    Je suis perdue, je recule mais je sais qu’un jour je vais devoir sauter le pas, que l’on va devoir se poser les bonnes questions.
    Bref je ne sais que faire.
    En tous les cas, je suis contente pour vous, que vous ayez pu avoir les deux places tant convoitées pour l’avenir de vos enfants.
    Je t’embrasse

    répondre
  • Amy
    5 mai 2014 at 10:52

    J’espère que tout se passera bien, alors, et qu’ils pourront ensuite facilement aller dans le collège privé. Ma foi, tu n’es pas devin, de toute façon, tu peux juste faire au mieux !  😉

    répondre
    • e-Zabel
      9 mai 2014 at 00:10

      merci Amy

      répondre
  • Lucky Sophie
    5 mai 2014 at 10:58

    Bravo pour ton billet, je t’avoue que je me pose ces questions à chaque rentrée scolaire quand je vois les petits copains déserter chaque année un peu plus vers le privé… Ce qui est chouette c’est que vous ayez trouvé exactement ce qui vous convient !

    répondre
  • ANIZETTE
    5 mai 2014 at 11:00

    TOUT PAREIL que toi.
    Nous venons de mettre à la rentrée les enfants dans une petite école privée catho très ouverte pour le primaire justement à cause du collège publique un peu trop décrié. … et pourtant nous sommes dans un quartier de Paris familiale.
    Nous avons pris une année de réflexion avec mon mari car ni l’un ni l’autre n’avons été dans le privé. Et vraiment nous sommes ravies, en termes des valeurs de l’école, pas de gréve, le niveau scolaire… Effectivement il y a « éveil à la foi » qui est très positif car cela explique à quoi correspond les jours fériés ( et oui, c’est quoi Noel, pâques…) et pour la culture générale c »est positif. Notre réflexion est de mettre les enfants en privé pour le primaire et le collège et remettre dans le public dans le lycée car pour le coup Paris est doté de très bon Lycée.
    Bref je comprend vraiment votre démarche, qui est la même que notre famille.

    répondre
    • Mariana
      5 mai 2014 at 12:52

      Je te suis complètement mais sais-tu que passer du privé au public c’est mission impossible pour le Lycée quand l’enfant a fait son cursus dans le privé… ?
      Si tu as un autre son de cloche je suis preneuse 😉 

      Si d’autres sont déjà concernés par de grands enfants… 
      Merci

      répondre
      • lanabc
        5 mai 2014 at 21:10

        Ayant un fils en âge de rentrer au lycée et dépendant d’un super lycée, c’est ce que nous a dit le proviseur. Les élèves du secteur venant de collèges publics seront pris, pas forcément ceux venant de collège privés.

        répondre
        • aurélie
          5 mai 2014 at 21:49

          si il dépend géographiquement du lycée sus-cité, ils n’auront aucun droit de le refuser. Un proviseur a tenté le coup pour un de mes cousin (cursus primaire/collège en privé, pas les options voulues pour le lycée donc départ dans le public), et ma tante a juste fait un rappel à la loi au proviseur et la menace d’une lettre au rectorat et pof! il était inscrit!

          répondre
          • Mariana
            8 mai 2014 at 20:07

            ah oui mais non justement je parlais du « bon lycée » dont forcément on ne dépend pas ce qui te fait donc cumuler une dérogation géographique + venir du privé c’est  :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen:

  • Sheily
    5 mai 2014 at 11:36

    Mon fils n’a que 18 mois et je me pose déjà la question… 93 mon amour, comme j’ai lu plus haut !

    répondre
  • Sophie
    5 mai 2014 at 11:38

    Comme je te comprends même si je ne suis pas encore concernée. Le « grand » est en PS.
    J’avoue avoir hésité pour le privé dès la maternelle. Pour une question de rythme car dans notre petite ville, l’école privée reste sur 4 jours à l’ancienne !
    Pour le collège, celui à côté de chez nous dont nous dépendons à une plutôt bonne réputation donc je ne m’inquiète pas trop. Et Puis nous sommes dans une petite ville donc ce n’est pas le même problème qu’à Paris !
    Pour le lycée on verra le moment venu. Car d’ici là nous aurons peut-être déménagé ou le lycée de rattachement aura changé… berf pour le moment nous ne sommes pas inquiet.
    Par contre ma soeur a repiqué sa terminale dans le privé. Nous étions dans un petit lycée de province avec des profs plutôt pépères et pas toujours enclin à garder tout le monde en route.
    Nous étions 35 à 40 par classe en terminale S donc pas propice à l’échange avec des profs qui a 3 semaines du bac te disent à ben si tu as 3 estime toi heureux (se) ! Super ! Berf moi je me suis jamais affolée et cela me passer au-dessus. Ma soeur plus fragile avait besoin d’encouragement et ça a été la cata ! Même pas de rattrapage. Avec sa copine du même niveau et au même caractère elles ont du redoubler. Sa copine est restée au même endroit. Ma soeur a changé de ville pour rejoindre un lycée privé qui accepte les on catholique. Ils étaient 22 dans sa classe. Les profs recevaient les parents à chaque trimestre. Il y avait du soutient, des échanges, une écoute et surtout de nombreux encouragement. Ma soeur a eu son bac avec mention assez-bien ! sa copine a dû retourner au rattrapage hasard ou pas, on ne saura jamais. Mais depuis ce jour là mon regard a changé sur le privé !

    répondre
  • opio
    5 mai 2014 at 11:47

    Moi je fais le chemin inverse  :mrgreen: comment reintegrer le public apres avoir ete tant decue du prive enfin de  « notre » privé qui manque cruellement de bienveillance et qui fait sombrer ma fille… alors que le discours de « prise en compte des individualités blabla »  donnait vraiment envie d y croire… et bien je crois que c est encore plus compliqué que d en partir ! Enfin je suis au tout debut du chemin, wish me luck et j espere que cette ecole apportera ce qu il faut  a tes enfants !

    répondre
    • Mariana
      5 mai 2014 at 13:10

      trop strict ? enfoncement des enfants par les notes ?
      si c’est ce que tu sous-entend, c’est aussi ce qui me fait peur pour plus tard… Au primaire, ils sont maternels avec les enfants dans leur école… mais au Collège… les mauvais éléments sont « virés ».

      répondre
      • opio
        5 mai 2014 at 14:24

        Voilà… le management par la terreur, les humiliations (elle s’est fait traiter d’abrutie par sa prof de maths) etc… ça convient très bien à certains enfants qui ont besoin de challenges et se plaisent dans la compétition, mais ça peut etre tres destructeur pour d’autres

        répondre
        • Mariana
          5 mai 2014 at 15:31

          ah oui ça va loin. C’est vraiment un problème…
          Je ne me souviens pas d’humiliations mais il fallait marcher droit dans mon école et nos notes étaient systématiquement rabaissées.

          Autre problème : comment gérer quand au sein d’une même fratrie, les enfants ne sont pas identiques…

          répondre
          • opio
            5 mai 2014 at 16:42

            Comme ça me parle ! haha ! parce que mine de rien j’inscris ma cadette dans cet établissement l’année prochaine et je sais qu’elle va y être comme un poisson dans l’eau, elle, comme quoi… c’est un
            probleme et je ne sais pas comment gerer, j’ai l’impression d’avoir Rohff et Bouba chez moi, pas très confort 😀

  • arnaud
    5 mai 2014 at 12:38

    Bonjour
    Je ne sais pas si ça a changé maintenant mais de mon temps lol il y avait beaucoup d’enfants a probleme dans le privée … En fait c’était ceux qui avait ete virés de tous les collèges publics et dont plus personne ne  voulait de part leur comportement à  probleme…. 
    Je ne sais pas si c’est le cas maintenant …. C’etait il y a 20 ans en arrière.
    Vous disiez être pro mixité …. et que du coup ça allait un peu contre vos convictions de mettre les enfants au privé.
    Travaillant dans le social je sais aussi qu il y a beaucoup d enfant de milieu très modeste dans les collèges privés.
    Leurs parents  de part leur situation modeste ayant accés a  aides importantes leur permettant de mettre leurs enfants dans les écoles privés ( bourses de college,  fonds sociaux collégiens, fond social cantine etc etc ). Du coup il y a quand même mixité sociale dans les collèges prives 😉 Je comprends votre envie de changer . ici aussi l école publique est décevante. Ma fille de cp est lâchée dans la rue si a 16h40 je ne suis pas arrivée ( je récupère mon autre fils a 16h 30 a la maternelle qui n’est pas au même endroit) . Nous avions demandé a la maîtresse si elle pouvait garder notre fille  5 min si  nous arrivions en retard  de la maternelle,  En effet c’est juste car le temps que l on récupère notre fils que nous lui mettions chaussures et manteau puis que nous allions jusqu a la primaire….. ça réponse a ete non …. 

    répondre
    • Pauline
      5 mai 2014 at 19:18

      Bonjour
      enseignante en cp, je veille le plus possible à contrôler que tous mes élèves rentrent correctement chez eux et si un parent est EXCEPTIONNELLEMENT en retard, je reste attendre un peu, mais on ne peut pas décemment demander à quelqu’un de rester plus tard que ses horaires de travail régulièrement. Des parents régulièrement en retard, je dirige l’enfant vers l’accueil périscolaire, il n’y en a pas dans votre école ? Désolée mais si on demandait à d’autres salariés de rester un peu plus tous les soirs pour « rendre service », je ne pense pas qu’ilsserait très contents. Au lieu d’en vouloir à l’enseignante (qui du coup passe pour une mauvaise personne), ne serait-il pas mieux de faire remonter le pb des horaires en conseil d’école, et de se rapprocher des services d’accueil periscolaire pour parler de l’organisation ? Désolée mais ça me hérisse un peu quand je vois certains reproches faits au enseignants qui n’en font jamais assez… Cette bonne dame a peut être elle aussi des enfants à récupérer APRES son travail ??
      Que l’on veuille passer du public au privé, je n’ai pas d’avis personnel mais là l’argument est quand même très limité…

      répondre
      • vivi
        7 mai 2014 at 10:22

        excuse moi mais loin de decrier , je fais des bonds en vous lisant Arnaud… Je suis maitresse . Imaginons deux secondes , une maitresse avec ses horaires de travail , avec aussi sa vie privée car oui il n’y pas que la classe dans sa vie, comme vous elle a peut etre des enfants a recupérer ou peut etre un sport qu’elle pratique … Et vous , qui devez recupérer vos enfants , imaginons que votre employeur vous dise de rester 5 minutes le soir , vous lui diriez quoi ? Desolé j’ai mes enfants à recupérer. L’ecole n’est pas une garderie mais un endroit d’apprentissage .

        répondre
    • e-Zabel
      9 mai 2014 at 00:12

      Ta fille ne peut pas rester à l’entrée/sortie avec le gardien par exemple ? Ici c’est ce qu’il se passe, surtout qu’ils sortent jamais à 16h30 en fait, mais ça peut aller jusqu’à 16h45… et la gardienne a toujours un oeil sur les plus jeunes qui attendent.

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  • LN
    5 mai 2014 at 12:52

    Et bien moi chemin inverse,mes enfants étaient dans le privé et en milieu d’année ils sont passés dans le public (trop de soucis et parfois plus que sérieux) c
    Cela fait 2 ans et jusque là aucun regret bien au contraire 

    répondre
  • Hiinga
    5 mai 2014 at 13:24

    Merci pour cet article très intéressant.
    Ma fille est PS dans le public et je t’avoue que pour l’inscription je ne me suis pas trop posée de questions. Nous avons déménagé il y a 3 ans et avons quitté le 93 (Pavillons sous bois) pour emménager en province à 20 minutes de Limoges. Si j’étais restée en région parisienne, je me serais sans aucun doute posée plus de questions. Mas ici, je ne m’en suis posée aucune. Pour le primaire, l’école est dans mon village et la présentation de la classe et du programme par la maîtresse nous a vraiment convaincus. Pour le collège, que ce soit dans le privé ou dans le public, c’est plus loin, mais on verra en fonction des enseignements dispensés et des valeurs inculquées. J’ai fait toute ma scolarité dans le privé en Bretagne et mon homme dans le public dans le 93, et aucun de nous n’a été traumatisé! Carpe diem pour l’instant et bonne rentrée pour tes loulous!

    répondre
  • Madame Moustick
    5 mai 2014 at 13:32

    Vous avez fait un choix réfléchi qui prend en compte toutes vos interrogations : c’est donc un bon choix. Je suis moi aussi une convaincue du public, mais j’ai déjà envisagé de passer mon grand dans le privé parce que le public ne nous semblait pas lui apporter, à lui, l’encadrement dont il a besoin. Le privé n’a pas voulu de lui et nous avons eu la chance qu’il ait une instit géniale cette année. on verra l’an prochain …

    répondre
  • Blandine
    5 mai 2014 at 14:14

    Pour être originale, nous aussi ils sont passés dans le privé. Pour être totalement honnête j’ai fait toute ma scolarité dans le privé et en mon fort intérieur je souhaitais la même chose pour mes enfants (question d’éducation, de milieu, le côté catho, etc…, bref on ne se renie pas) mais pour mon mari c’était l’inverse (pour les mêmes raisons opposées d’ailleurs !) et comme il avait fait déjà beaucoup d’efforts sur ce plan (mariage à l’église, baptême des enfants) je n’ai pas voulu lui mettre la pression pour ça.
    Et puis nous sommes arrivés à Colombes dans les Hauts de Seine. Les écoles primaires publiques sont plutôt bien, notamment la 1ère dans l’hyper centre où nous avons mis les enfants mais les collèges, et je ne parle même pas du lycée, sont vraiment pas terribles. Et comme dit déjà dans pas mal de commentaires, si tu n’y es pas avant, c’est super dur de rentrer dans le privé en 6ème ! Et là le chemin de croix (sans jeu de mots) a commencé, car à Colombes il y a une seule école privée, qui fait de la maternelle à la terminale, et dont en plus le lycée est très bien classé : 3 ans de suite nous avons déposé des dossiers pour les 2 enfants, la grande a été prise en début d’année sur liste d’attente et le petit y rentre en CP l’année prochaine, ouf !
    Et j’avoue qu’avec maintenant presque 1 année de recul on est ravis, et même si l’école primaire publique était pas mal, on voit vraiment la différence : des profs dédiés pour certaines matières (sport, anglais), des instituteurs décloisonnés (histoire, sciences, géographie), une bonne pédagogie, une maîtresse disponible et bienveillante, des événements tournés vers les autres (bol de riz,…), des activités proposées à l’heure du déjeuner (théâtre, chorale),… Bref, c’est enthousiasmant, dynamique et je trouve que notre fille y est très épanouie ! A voir au collège si ça continue, car évidemment les exigences montent d’année en année de la part de l’équipe éducative.
    Et cerise sur le gâteau, le directeur a annoncé la semaine dernière qu’ils restaient sur la semaine de 4 jours l’année prochaine, yes ! 🙂 Et toi, que t’as dit le directeur à ce propos ? 

    répondre
  • charlotte
    5 mai 2014 at 15:13

    Je suis passée dans le privée « sur le tard », j’ai eu beaucoup de soucis dans ma scolarité (angoisses, toussa), et le public ne me convenait pas du tout. Alors en 1ère on m’a mise dans le privé, et quel changement! Structure plus petite, plus proche des élèves, et l’équipe éducative se souciait vraiment de notre bien-être. J’ai passé enfin 2 années tranquilles.

    Alors je ne dis surtout pas que le privé c’est magique et que le public c’est nul. non! Mais c’est ce qui me correspondait, ce qu’il me fallait, alors que ma soeur a été très bien dans le public. 

    Voilà 🙂

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  • maman est occupée
    5 mai 2014 at 15:45

    Quand tu habites à côté d’une école et que tu n’as pas d’enfants, tu pestes contre tous ces parents qui viennent te piquer toutes les places de stationnement aux heures de rentrée et de sortie d’école… Et puis quand tu es parent, tu es bien contente d’habiter à côté de ladite école et bizarrement, les voitures des parents te gênent beaucoup moins.

    répondre
  • Nashii
    5 mai 2014 at 17:05

    Ton billet me parle et je crois que pour moi, la décision est, quelque part, déjà prise. J’habite de l’autre coté du périph 😀 mais pas très loin quand même et le collège n’a pas très bonne réputation, et des résultats nationaux très moyens. Du coup, je pense inscrire Grand Bonhomme dans un collège privé, non pas pour l’année prochaine car évidemment il est trop tard pour déposer les dossiers mais pour l’année suivante ( CM1) car beaucoup de famille du quartier ont déjà sauté le pas pour leurs grands et il faut en moyenne 2 à 3 ans d’attente pour obtenir une place… c’est à dire en 6ième ! D’ici là, je pense qu’il finira son élementaire dans le petite école du quartier, en espérant que le choc du changement ne sera pas trop rude…

    répondre
  • keju
    5 mai 2014 at 17:30

    Ici nos deux sont dans le privé. Mon grand est resté dans le public jusqu’au Cp et puis l’encadrement donné ne nous plaisait plus, on n’en a aussi eu marre des bagarres,  des insultes, du vocabulaire, la non surveillance etc.. Le p’tit n’a connu que le privé. Comme toi j’ai été agréablement surprise de constater le nombre de règles mises en place.
    Mon grand a donc fait sa rentrée dans un collège privé à la rentrée. Je suis heureuse des valeurs qu’on leur inculque dans cet établissement qui est très très strict, parfois quand je racontes à nos amis ça les choques mais nous ont est ravis. Exemple, quand le professeur rentre dans la classe, les élèves doivent se lever. Un rang de fille, un rang de garçon avant de rentrer en classe, on leur apprend la galanterie, interdiction de gaspiller au self, toute nourriture mise sur le plateau doit être mangée. Pas de gel dans les cheveux, de jupes trop courtes etc…Leçon non apprises, ou devoirs non fait,  avertissement. J’ai fait le choix de laisser mon grand en étude surveillée (professeur présent si élève en difficultés devant ses exercices) tout cela à un coût certes mais mon grand a encore eu 16,5/20 de moyenne au deuxième trimestre. Les élèves de 3ème aident les 6 éme à la rentrée s’ils sont désorienté etc…J’arrêtes mon roman et c’est tellement bon de les voir grandir avec toutes ces valeurs 🙂  

    répondre
  • Catherine
    5 mai 2014 at 18:04

    Ma réaction aura deux parties: la douce, qui vient de la maman, et la virulente, qui vient de la prof 😕
    D’abord en tant que mère « qui veut le meilleur pour ses enfants » (quelle bête phrase, comme si on voulait jamais le pire!) je comprends ton dilemme. Ici à Liège on est encore assez vernis mais les mêmes commencent à apparaître dans notre capitale. Donc le reste n’est pas un jugement vis-à-vis de toi, j’espère que tu comprends bien. Donc je passe en mode « rouge de colère » (et c’est la prof qui parle).
    Je connais très mal le système d’éducation français, mais franchement vous devriez envoyer ce poste et tous les commentaires au ministère de l’éducation. Comment Est-ce possible que le débat « privé-public » ne devienne en réalité « école de racailles contre école de gens bien élevés »? (en gros, quoi!) Comment avoir laissé les choses déborder au point que, si on veut une BONNE école on soit même tenté de soutenir ce système à deux vitesses, malgré les « remords » dont vous parlez presque toutes? Et ceux qui veulent le meilleur et qui n’ont pas le fric, ils font comment? La mère a beau comprendre, la prof se dit purée (parce que je n’ose pas jurer sur le blog d’une autre), où on va??? Et quid, comme tu dis, de la mixité sociale? quid de l’ouverture à l’autre? Moi franchement ça me fait peur pour l’avenir de la France… Ben tiens, je sens que je vais moins râler sur nos conditions à nous, de l’autre côté du Quiévrain… du moins, jusqu’à présent. « Jusqu’ici, tout va bien », n’Est-ce pas? Ben je souhaite une bonne scolarité à tes chérubins, alors! même si ça me fait un peu mal au bide… tjs du point de vue prof, hein, t’as bien compris! Déso pour le roman aussi… ça m’inspire, comme tu vois! 😮

    répondre
    • Du côté de l'Isère
      7 mai 2014 at 08:51

      Mes enfants sont au privé, suite au problème récurrent d’absence de surveillance des enseignants dans la cour, de laxisme, de violences et j’en passe à l’école publique du quartier. En étant au privé, mes enfants ne sont pas exclus de la vie « normale » avec ses privilégiés, ses règles à respecter, la politesse, la discipline, ses pauvres, les différences de religion etc. D’une part, la mixité se retrouve à l’école car justement de plus en plus d’enfants venant de milieu défavorisé la fréquentent (frais scolaires en fonction des revenus des parents + fonds d’aide de l’APEL, on comprendra que l’école peut être accessible aux familles plus démunies…), d’autre part, toutes les religions sont également représentées (dans la classe de ma fille, on a cathos, musulmans et juifs). Ensuite, on ne vit pas en reclus et les enfants fréquentent le centre aéré de la ville, pratiquent leur activité périscolaire (tennis pour l’un, danse pour l’autre et natation pour les 2!) où là encore, la mixité et l’ouverture à l’autre ne font nul doute. Enfin, il ne faut pas se leurrer non plus, l’école privée (du moins la nôtre) est loin d’être un paradis doré où ne se retrouvent que les gens biens. Nous avons connu cette année des problèmes avec notre fille harcelée par une gamine de sa classe (CE2). Cela aura pris plusieurs rdv avec la maîtresse (celle là même qui refuse de recevoir les parents après 16h30 car elle veut éviter les bouchons pour rentrer chez elle!) sans aboutir malgré tout à une quelconque action de sa part (j’ai fini par régler moi-même le problème auprès de la gamine en question). Malgré cela, l’établissement est reconnu dans la région pour son excellence et véhicule des valeurs qu’on ne retrouve pas au public. Donc, on a resigné pour l’an prochain en pensant fermement offrir à nos enfants ce qu’il y a de mieux.

      répondre
  • Fabienne
    5 mai 2014 at 21:04

    Je l’ai fait l’année dernière pour mes deux loulous et c’est sans regret. Pourtant on avait connu dans une public une maîtresse formidable pour mon fils ainé, qui a des troubles d’apprentissage. Mais tout s’est effondré à son entrée en primaire l’année dernière. Le changement dans une école privée s’est avéré nécessaire.

    répondre
  • Féelyli
    5 mai 2014 at 21:47

    Je comprends tout à fait ta motivation et je crois que j’aurais fait pareil. Instit, j’ai toujours fait attention aux écoles en choisissant nos logements, et si nous étions restés dans le 18ème, j’aurais été confrontée au même problème que toi.

    répondre
  • caillou
    5 mai 2014 at 23:01

    Merci pour ce témoignage qui nous parle à tous. Je voudrais juste souligner un point qui me parait important : les établissements privés catholiques sous contrat d’association avec l’Etat sont tenus de suivre les programmes scolaires du ministère de l’Education nationale, qui rémunère ses professeurs. Mais ces établissements se distinguent car ils ont tous (c’est obligatoire) un projet pédagogique propre, visé par la direction diocésaine (l’évêque quoi) dont ils dépendent. Ce projet, propre à  chaque établissement, a nécessairement un volet chrétien et catholique : ces lycées sont des lieux où le message de l’Evangile fait partie intégrante du projet éducatif. Cela ne veut pas dire qu’il faut être catholique ou chrétien pour être élève, mais bien que les élèves sont tenus de respecter cette liberté et cette spécificité de l’enseignement catholique, et d’adhérer à ce projet pédagogique. Les parents qui font le choix de l’enseignement catholique font le choix d’un projet pédagogique qui comprends nécessairement une dimension chrétienne. A défaut de la partager, ce qui une fois encore, n’est nullement obligatoire, il est demandé aux parents et aux élèves une bienveillance et une attention par rapport à cette dimension spirituelle. On ne peut pas choisir le privé catholique uniquement pour des questions de discipline, d’encadrement, de rendement au bac, d’attention portée aux élèves, il faut en être conscient. Quand on choisit l’enseignement catholique, on s’engage. Pas à être catholique nécessairement, mais à vivre dans le respect et la connaissance du message évangélique.

    répondre
  • Aurore
    5 mai 2014 at 23:23

    Je vais parler de mon expérience car je n ai pas encore d enfant.

    Le collège publique avait une bonne réputation mais ma mère a voulu me mettre dans le collège prive quand même .

    Resultat vu que j étais assez réservé je le suis faite frappée et le directeur en a eu rien a faire .. Car j étais fille unique et ceux qui m ont frappés étaient une grande famille donc plus rentable..

    Après beaucoup d élèves qui étaient « moyen » ont les envoyés a partir de la 5 eme dans le technique pour avoir le 100% de réussite au brevet.. Tout simplement écœurant cette méthode je trouve ! 

    Je suis répartis dans le public en milieu de 5 eme et ça s est bien passé.

    Donc oui tout dépend de l équipe enseignante  dans le privée comme public.

    répondre
  • Joëlle
    6 mai 2014 at 13:42

    Je suis assez d’accord avec tes impressions, et mon fils est seulement entrain de finir sa 1ère section de maternelle !! Mais un maître assez peu disponible pour nous recevoir (pas le soir, pas le samedi matin) presque que le matin avant l’école !!! bin oui c’est vrai qu’on ne se lève pas assez tôt déjà…
    Des remarques sur plusieurs enfants qui manquent de concentration (très bizarre à 4 ans effectivement !), des enfants qui se bleesent dans la cour et qui vont se soigner tout seul dans les toilettes !! 😕
    Bref à la maison nous avons déjà parlé privé.

    répondre
  • Leona
    6 mai 2014 at 20:50

    Une fois de plus je me retrouve terriblement dans ton expérience… et face au même questionnement. L’école publique maternelle/primaire près de chez nous est proche de la perfection, mais le collège sur lequel nous sommes sectorisés a de très mauvais résultats et mauvaise réputation. Que faire ? L’autre collège de la commune n’est pas mieux. Le collège public de la commune d’à côté est plutôt bon, mais est « plein » et ne prend pas d’élèves d’autres communes.

    J’ai fait toute ma scolarité dans le public, et j’en suis très fière. Je suis allée dans un collège puis un lycée de niveau « moyen + » si on peut dire, où je me suis donnée le mal d’obtenir de très bons résultats, plutôt que d’aller, comme me l’a conseillé avec insistance ma prof principale en classe de 3ème, essayer d’intégrer un lycée prestigieux du centre de Paris où j’aurais sans douté été « larguée », mal à l’aise et démotivée.

    Jamais je n’aurais pensé que j’envisagerais un jour de mettre mes filles « dans le privé »… ça me fait de la peine de devoir sérieusement y songer. Et même si je me décide en ce sens, ça n’aura rien d’évident (inscription sur dossier, etc). Sans compter que mes amis qui ont fait le choix du privé me disent que le privé ne garantit pas du tout « moins de chahut, moins de bagarres dans la cour, moins d’incivilités »…

    Me voila bien embêtée. Ma fille aînée est en CP donc je me dis « j’ai encore le temps », mais je sais bien que non ! :S

    En tout cas bravo à toi d’être allée jusqu’au bout de ta réflexion et d’avoir « sauté le pas ». Il est très peu probable que tu le regrettes !

    répondre
  • vivi
    7 mai 2014 at 10:37

    Je suis contente de ce billet car comme tu l’as dit je fais partie de celles qui voulaient les arguments pour cette virée dans le privé.
    Je comprends ( maman qui parle ) mais je ne peux qu’être attristée ( prof des ecoles publiques) .
    Je dirai juste que le public fait ce qu’il peut avec ce qu’il , on ne trie pas les enfants et notre travail doit justement se faire avec cette mixité sociale , ces soucis de violence …. Bref on doit faire avec et forcément cela se ressent dans tout :
    – les encadrants sont des employés communaux qui doivent parfois être pris avec des contrats qui ne sont ouverts qu’à des gens avec tant d’années de chomage , bref avec des critères sociaux ..
    – le directeur de l’école publique doit appliquer et non choisir

    Bref le privé offre bien entendu plus de valeurs , plus de resultats et plus de securité mais rien de plus logique de plus normal , le privé choisit , selectionne , exclut , le public ne peut pas.

    Et à toutes vous lire , je me dis que le public a des soucis à se faire car les élèves bons, les meilleurs, ceux qui peuvent donner du souffle à une classe partent ….

    C’est bien entendu sans jugement car la voix de maman comprend aisément qu’on veuille le meilleur pour ses enfants.

    répondre
  • flo
    7 mai 2014 at 13:49

    Bonjour, merci pour ce billet car je crois que tous les parents passent par cette étape. Nénamoins tu n’évoques pas une part importante : l’aspect financier. Sans vouloir être indiscrète cela va t’il vous amener à sacrifier quelque chose dans votre style de vie ? Nous avons eu exactement le même cheminement que vous mais nous sommes restés dans le public pour ne pas changer notre style de vie (activité extra scolaire type équitation ou encore le budget vacances qui n’est déjà pas bien haut mais ça c’est une autre histoire)
    Bref, j’aurai aimé avoir aussi ton point de vue sur ce sujet là. Bonne continuation

    répondre
  • Nelly
    7 mai 2014 at 22:34

    Bonjour,

    je vais surement allez un peu à contre courant, mais il me semble que si la mixité est de moins en moins présente dans les écoles publiques, c’est justement parce que les parents qui ont le choix, intellectuellement, culturellement ou financièrement parlant, mettent leurs enfants dans des établissements privés.
    Je suis bibliothécaire en Zone urbaine sensible, et en quelques années de carrière, j’ai vu les écoles avec lesquelles je travaille, se vider des enfants issus des classes sociales modestes ou supérieures, et ne garder que des publics issus de milieux populaires. Pourtant, j’ai toujours vu dans ces établissements, des équipes enseignantes, stables soudées, qui ne compte pas leurs heures. Je reste convaincue que la mixité sociale, même si elle peut apporter quelques désagréments en terme de discipline est un atout très positif pour un élève.

    répondre
    • Mariana
      8 mai 2014 at 19:45

      oui évidemment. Mais pour quel élève ?

      répondre
  • Ma poussette à Paris
    8 mai 2014 at 20:49

    Nous on fait le choix du privé parce que celle de la commune est l’une des meilleures du déartement et qu’on espère ainsi que nos enfants y feront toutes leurs scolarités.
    Alors il y a plein de choses supers : maîtresse extra, projet pédagogique sympa, semaine de 4 jours :-)) mais j’avoue avoir une inquiétude sur ensuite leur adaptation à la rudesse du monde extérieur, là ils sont super protégés. Et puis il faut être clair c’est un coût aussi notamment la cantine bcp plus cher.
    Pour les pbl de sécurité et de drogues qu’on peut trouver au colège je crois que malheureusement public ou privé ne change rien se serait trop simple, dommage !
    J’espère que vous serez contents 

    répondre
  • ellerre
    11 mai 2014 at 02:23

    bonsoir,

    je découvre ce blog, un peu curieuse mais assez peu intéressée en réalité (après avoir lu en diagonale) … et puis ce sujet et toutes ces réactions qui vont dans le même sens. 

    Je me sens solidaire du coté « prof » de VIVI… je trouve ça limite inquiétant ce consensus.

    Mais si tous les gamins « bien élevés » (car au final c’est ça non? les valeurs blablabla…) partent dans le privé évidemment que tout ira mal en pis… bon je me présente un peu:

    je suis maman d’un p’tit gars de quasi 4 ans (donc petite section maternelle)
    je suis parisienne
    dans le 19ème 

    J’ai vécu quasi 39 ans sans enfant, est-ce pour cela que je suis si peu inquiète??

    Nous ne nous sommes jamais posé la question privé/public pour la maternelle (et puis quoi encore?!?!!)
    > mixité sociale? oui il y en a pas mal ( 😀 ),
    Est-ce parce que mon p’tit gars est dans la classe mixte(*) ? En tout cas aucun soucis de langage, d’attitude (enfin presque, mais c’est naturel: les enfants ne sortent pas d’un moule, à la maison les ambiances sont diférente, avoir un ou deux casse-c*** en classe c’est de leur âge!) … Le seule truc qui nous embête – un chouilla – c’est l’encadrement centre aéré, et encore je dis ça de mon coté adulte: mon p’tit gars aime bien, donc ce n’est pas très important.
    Par contre une maman me demandait :
    « le votre reste tous les mercredis après-midi?
    et vous ne le récupérez qu’à 17h30?
    Et ça va?
    il le vie bien?
    Parce que la mienne elle s’embête elle ne veut pas y aller! »
    J’ai sourit et je l’ai rassuré: mon p’tit gars est très content. (en pensant: et si ça ne lui plaisait pas hé bien il n’aurait pas le choix…)

    (*)P.M.  classe mixte = 10 élèves de petite section et 13 élèves en grande section
    J’oubliais on est en ZEP, comme dit la directrice: profitons-en!
    Car en réalité c’est une mixité sociale/culturelle mais culturelle pas seulement au sens ethnique (mais ce n’est pas politiquement correcte d’en parler, non?), culturelle au sens qu’il y a beaucoup de couples de nationalités mixtes (USA, Allemagne, Italie…) et il y a beaucoup de « bobos » (enfin du fric, toujours pour être moins politiquement correcte).
    Je mets des guillemets car je ne suis pas sûre de vraiment identifier le « bobo » (Pour la soeur de mon compagnon je suis « bobo » ce qui me parait aberrant! Bref j’ai l’impression que l’on peut toujours être le/la bobo d’un autre…)

    Pour l’école primaire je ne veux pas en entendre parler – du privé.
    Nous sommes à 2 mn 30 (voir moins) de 2 écoles primaires publique: l’une est bien et l’autre non… d’après des mamans qui ont un grand en primaire, par contre mon compagnon se pose déjà la question.
    Je n’imagine pas céder: j’ai été en primaire publique (toute ma scolarité an fait mais vous deviez vous en douter) dans le 14 ème, mais pas le 14 ème aisé, et je me souviens d’une copine d’origine Congolaise qui passait à la maison quasi tous les soirs pour faire ses devoirs: chez elle c’était difficile car elle devait aider (s’occuper de son petit frère et autres tâches domestique). Une autre amie, une blonde aux yeux bleus (c’était mixte aussi dans le 14 😀 ), était une cancre et bénéficiait très souvent de l’aide de ma mère pour ses devoirs… 

    C’est le coté émulation que j’aime.
    Comment va évoluer une société si on n’en veut plus de la réalité (des réalités), si nos enfants doivent être protégés des autres… « protégés ». Sur-couvés oui! 

    Enfin cerise sur ce flot spontané et certainement décousu, pour ce qui est du collège…
    Il y en a un en bas de chez moi: et c’est certainement le pire de tous (selon les dire d’un paquet de gens qui y ont eu des enfants scolarisés, ou qui y ont réchappés – privé ou changement de secteur).

    Et là patatra,

    je ne suis plus aussi ferme, j’ai des doutes…

    Mais comme d’ici 6 ans nous aurons déménagé (quasi sûr vu notre appartement) je ne fais pas de vague et quand nous l’évoquons avec mon-cher-et-tendre j’envisage … le pire … oups: le privé!

    Donc je ne jette pas la pierre Pierre, mais tout de même ce sujet et les réponses mon fait froid dans le dos.

    Ensuite en bonne parisienne sectorisée ( 😀 ) à priori e-zabel vit dans le 15 ème… et ceci explique (aussi) cela… 

    Hors Sujet: J’ai été au lycée Buffon, très sympa en effet 😉

    Ellerre (un peu tard samedi soir, soyons positif: tôt le dimanche)

    répondre
    • ellerre
      11 mai 2014 at 14:13

      petite correction…
      en fait je me suis trompée en citant vivi, je suis solidaire du coté prof de catherine (réponse du 5 mai 18h04)  😛

      répondre
  • Cathy
    11 mai 2014 at 17:17

    Puis-je vous demander dans quelle arrondissement vous êtes ? Fraichement installée sur Paris, je vous avoue avoir aussi perdu mes illusions sur l’école public et je me demandais si cela ne concernait que mon arrondissement ou Paris en général. Bonne continuation.

    répondre
  • Aude
    12 mai 2014 at 17:01

    Moi aussi je ne peux parler que de mon expérience – dans le public et très contente jusqu’au collège, et la tout était fait pour rattraper ceux qui étaient vers le bas (ce qui est très bien en soi) donc les bons élèves végétaient complètement, sans parler des perpétuelles brimades à base de « fayote » « intello » etc – du coup j’ai commencé à complètement déconner, sécher les cours, ne plus faire mes devoirs etc. Paniqués, mes parents m’ont trouvé une place au privé en 4e et ça a été une très bonne décision sur le plan scolaire. Après il ne faut pas se leurrer, au privé aussi la drogue est très présente, il y a des psychopathes et du harcèlement, parfois les élèves ont des parents plus importants que les votres donc la direction passe outre, etc. Mais je comprends totalement ta décision. 

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  • adele
    18 mai 2014 at 17:58

    Bonjour, 

    j’habite le 15 ème, je vous lis régulièrement, je vois tout a fait ou vous allez mettre vos enfants a la rentrée, mes enfants st dans cette école, et je vous confirme que le directeur est un homme qui tiens bien les rennes de son établissement, l’enseignement est parfait, et bien sur qq bagarres entres enfants qui se règlent très rapidement entre parents intelligent. 

    adèle

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  • adele
    18 mai 2014 at 18:02

    intelligents 

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  • Cadeaux à la maitresse - fin année scolaire - merci | e-Zabel, blog maman parisienne
    5 juin 2014 at 07:00

    […] année, presque plus encore qu’à l’habitude car nous allons changer d’école en septembre, j’offrirai de petites attentions aux maîtresses des enfants. Parce qu’elles sont […]

    répondre
  • BENJAMIN
    14 juin 2014 at 19:35

    Bonjour,

    Même si je comprends votre position, j’ai quand même été attristée par la façon dont vous décrivez avoir fait votre choix. Sans vouloir vous pointez du doigt, vous et les vôtres (de votre classe sociale), je suis désolée de vous dire que je pense que c’est  à cause de personnes comme vous que justement les collèges dont vous dépendez ne sont pas « folichons ».

    Je suis issue de l’immigration dites « visible » et je me sens tout a fait visée par vos commentaires. J’ai grandi dans le 93, mais pas du tout dans un ghetto, mais dans un quartier ou régnait une vraie mixité sociale. Aujourd’hui je vis dans le 11ème et ma fille est sectorisée dans une école maternelle qui me fait penser à la mienne tant la mixité sociale y est à mon avis parfaite : Il y a de tout dans de bonnes proportions, bobos, classes moyennes, défavorisées, toutes les couleurs sont représentées. Je trouve que c’est un enrichissement incroyable pour ces enfants, et je mets ma main a couper qu’aucuns d’entre eux n’aura l’idée de voter FN quand ils seront en âge de participer à une élection. C’est vraiment un gage d’ouverture d’esprit et de compréhension de l’autre.

    Malheureusement, je sais déjà que les bobos ne mettrons pas leurs chères têtes blondes dans le collège public dont je dépends car d’après leurs critères, il n’est pas « folichon ». Pourtant la sociologie du quartier aurait pu en faire un collège « folichon », mais c’est le serpent qui se mord la queue : moins il y a de bobos, moins c’est folichon, moins c’est folichon, moins il y a  de bobos… Si j’estime avoir réussie dans la vie et avoir eu une scolarité correcte, je le dois à cette fameuse mixité sociale que ma fille ne connaîtra sans doute pas, du moins au collège. Je l’aurais effectivement mise dans le privé si le collège était vraiment un ghetto de pauvres (ou de riche d’ailleurs!), mais ce n’est pas le cas, le taux de réussite au brevet y est satisfaisant pour l’instant. Je sais que ce collège ne l’a préparera pas à l’ENA ou HEC, sûrement que je manque d’ambition pour elle, mais il ne faut pas que je capitule, il faut des profiles comme celui de ma fille pour susciter l’émulation chez ses camarades et niveler le niveau vers le haut. J’ai l’impression en vous lisant que ce sont les enfants qui ressemblent à ma fille que vous fuyez.

    Encore une fois, je ne vous en veux pas, je comprends votre choix, mais le constat est amer pour quelqu’un qui comme moi est très sensible sur ces questions. Bref, ça me fout les boules ce genre de propos.

    mimi cracra

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  • Poppée
    8 juillet 2014 at 14:34

    Bonjour, je suis prof dans un collège public d’une petite ville de province. J’ai fait ma scolarité dans des zep publiques  et je peux vous dire que ce dont je suis témoin tous les jours n’a rien à voir avec ce que j’ai vécu il y a 20 ans en tant qu’élève. Nous passions nos récrés à discuter tranquillement et personne ne s’est jamais moqué de moi parce que je bossais bien et que j’aimais la lecture. Cette année, j’ai recueilli des témoignages de lycéennes de trois régions différentes qui ont fait leur collège dans des établissements avec une forte mixité sociale et l’ont très mal vécu. Les parents qui démissionnent de leur rôle éducatif au profit de la télé et des jeux vidéo ont fait exploser les troubles de la conduite et les élèves ne savent plus se parler, jouer ensemble, sans s’insulter ou en venir aux mains. L’école publique est bombardée de sommations ministérielles de « garder » quoi qu’il en coûte ces élèves perturbateurs. Alors oui, tout le système en amont est bloqué : plus de règles de vivre ensemble, plus de sanctions. 
    Mon fils de grande section fera sa rentrée prochaine dans le privé malgré nos grosses grosses convictions de gauche. Mais là, c’est plus possible. On ne veut pas être les victimes de plus d’un système qui est incapable de réagir. 

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  • Leur première journée d'école - rentrée 2014 | e-Zabel, blog maman parisienne
    3 septembre 2014 at 07:00

    […] Comme j’aime les listes – ça me rassure, un peu comme un doudou en fait – je vous propose de parler de notre rentrée d’hier en partant de l’une d’entre elles… Rappelez-vous, nous avons changé d’école. […]

    répondre
  • Notre expérience : changement d'école, du public au privé | e-Zabel, blog maman parisienne
    25 novembre 2014 at 07:00

    […] de ce grand changement. De la même manière que j’avais pris 1/du temps 2/des gants pour vous annoncer notre décision de changer les enfants d’école l’an dernier, craignant que notre position « choque » et/ou […]

    répondre
  • Acquérir son autonomie à 10 ans avant entrée au collège | e-Zabel, blog maman parisienne
    24 septembre 2015 at 07:00

    […] Elle n’en n’a tout bonnement jamais fait un seul, seule. Pas de bol sur ce point : l’école privée est assez loin, enfin surtout, il faut traverser beaucoup de rue, dont une large et très passante […]

    répondre
  • Sonia
    21 janvier 2016 at 23:51

    bonsoir,

    suis dans ces grands questionnements ecole publique/ecole privée pour des motifs similaires.(en Vendée)
    alors il y a un mois avec mon compagnon , » la grande « 5 ans et « la p’tite » 3 ans nous avons visité la petire ecole privee et avons eu une bonne impression
    seulement j ai le sentiment de dire non a la mixité sociale ….et puis pour le moment ça se passe plutôt bien … mais oui après le collège… 

    J aimerai savoir avec le recul si vous et les enfants etes satisfaits d avoir fait ce choix 
    avez vous noté des changements et quels sont ils?
    en esperant vous lire car c est un vrai dilemme pour moi qui travaille dans le social!
    merci pour tous vos partages  via votre blog

    cordialement

    Sonia

    répondre
  • clarice ledoux
    4 février 2016 at 17:47

    Le choix d’école n’est jamais facile ! Vous avez dit que vous vous êtes posé beaucoup de questions avant de faire votre choix final. Je comprends cela. Je suis en train de chercher une école pour ma fille. Avez-vous des conseils ?

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