Comme une bleue

J’sais pas c’qui m’a pris. C’est sans doute parce qu’il m’a demandé ça dans la salle du dentiste, quelques minutes avant qu’il ne se fasse arracher sa 2e dent, ou bien juste parce qu’il a une bouille à croquer…

C’est bien simple, quand je le dispute, je dois garder mon regard fuyant. SURTOUT NE PAS LE REGARDER. JAMAIS. Sinon suis foutue.

Il ressemble à ça :

Comment voulez-vous garder votre colère ?

Bref,

J’ai donc mis « dispo » dans toutes les cases du tableau. Celui de la maitresse du p’tit demandant quel parent pouvait accompagner les 5 prochaines sorties. Vous avez bien lu. Pas une, non. Cinq. (voyez, l’effet est le même qu’on l’écrive en lettres, ou en chiffre)

Certains – comme l’Homme – diront que je l’ai bien cherché.

D’autres – comme le p’tit – crieront YOUPI

Des ex copines déja mamans rigoleront à regretter de n’avoir pas fini leur rééducation du périnée. Vilaines. Bien fait.

Enfin, la maitresse, le lendemain, m’a demandé si elle pouvait abuser gentiment de mon emploi du temps d’apparence … désertique. Il semble que les autres parents ne soient pas autant « dispo » que moi…

J’ai dû passer pour la mère qui n’a rien à faire de ses journées (qui a dit « c’est le cas ? ») ou bien pour la mère parfaite qui est prête à tout pour passer du temps avec son petit chéri et ses aaaaaadorables copains de classe. Hum.

Me suis faite avoir comme une bleue. Epicétou.

En vrai, j’m’en fiche et j’irai aux 5 si cela peut éviter d’annuler les sorties ! Et toc. M’enfin bon, j’ai précisé à la maitresse que si elle pouvait tout de même tenter de trouver d’autres volontaires ça serait sympa.

Il en va de ma survie mentale et physique crédibilité à rendre mes travaux à l’heure.

Billet dédié à toutes les jeunes mamans qui se mettent trop la pression et qui pensent qu’elles se font piéger parce qu’elles débutent. Respirez, non, vous n’êtes pas seule. Tata eza boulet est là.