Les brèves de fin de semaine (137)

Mais quelle reprise ! Aussitôt rentrés… presque aussitôt crevées !

Les enfants ont été ADORABLES… 2 jours.

Rho, je suis vache. 2 jours et demi.

Puis, les habitudes reviennent, maman est utilisée comme une esclave qui doit obéir à la seconde. Plus le temps de faire pipi tranquille, monsieur, 4 ans et demi, a besoin de moi pour mettre son pyjama à l’endroit. Plus le temps de se laver les mains, mademoiselle (puis-je encore dire mademoiselle ou les féministes sont passées dessus ?) 7 ans a urgemment besoin de ma présence pour  répéter son spectacle ! Son doudou, lui, est déjà en place, confortablement installé sur une chaise du salon, à attendre. Le fayot.

Maaaaaaaaaaaaaaaman, je l’entends donc à nouveau toutes les 30 secondes et demie et je passe mon temps à aller d’un bout à l’autre de l’appart (je vous rappelle que j’habite un château) pour répondre à leurs sollicitations. Bon, au passage, je ramasse le linge qui traîne, l’emporte dans le panier, puis ouvre une fenêtre pour aérer ici, referme l’autre là-bas. On m’y retrouve toujours en train de ranger, gagner du temps, économiser des trajets en fait !

Maaaaaaaaaaaaaaaaman « t’as racheté ci », « t’a fait ça »… STOP

Oui j’avais promis de ne pas hurler (je tente de suivre le défi d’Isabelle, allez voir sur son blog si vous ne l’avez pas lu) mais là, ça va bien. Je me suis vite habituée, moi, aux 2 jours (et demi) de s’il te plait maman et de « attends maman, je vais t’aider »

Oui madame, Choupie A MIS SON ASSIETTE AU LAVE-VAISSELLE.

Dingue hein.

Merci Papy Mamie.

Tout ça pour dire que je suis définitivement naze. J’ai pourtant couru un marathon hier : bureau, sandwich (bio hein, faut pas déconner) dans le RER, shooting photos (à Vincennes), retour en voiture avec Camille qui m’a déposé PILE à l’heure devant l’école des enfants. Puis récupération de la puce, je la dépose à la danse, et démarre la course aux courses, 40 minutes pour récupérer, entre autres, son traitement homéopathique (il faudra qu’on m’explique pourquoi ils ne m’avaient filé QUE pour un mois alors que c’est écrit 3, genre j’ai que ça à faire moi d’y retourner – à l’arrache), les petites courses pour notre week-end prolongé.

Pendant 2 secondes et demi j’ai cru que Mère Parfaite s’était emparé de mon corps, puisque j’ai même trouvé le moyen de ne PAS oublier d’acheter LE paquet de mouchoirs que le p’tit voulait apporter à la maîtresse (c’est sacré, les paroles d’une maîtresse, vous savez) et les feutres dont Choup’ avaient « vraiment » besoin…

HEUREUSEMENT impossible de mettre la main, après 3 magasins sur des patchs thermocolants pour les … 3 (oui trois) pantalons troués du p’tit.

OUF j’ai eu peur. Mon blog c’est tout de même celui d’une mère imparfaite quoi ! Donc, tout va bien, nous sommes sauvés, le p’tit ira à l’école avec des trous.

Bon week-end, je ne vous dis pas à lundi, car si vous avez bien (et tout) lu (vous êtes au top – et pas pressée – et polie), vous aurez compris que nous nous accordons ENFIN (j’oserai un « bordel » !!!!) un répit à 4 quelques jours. Que les maîtresses nous pardonnent.