4 décembre 2012

La cour de récré… cette jungle

Je sais que je suis bizarre car, enceinte, ou même encore jeune maman, je ne me suis jamais vraiment posé de questions… finalement ce n’est peut-être pas si mal, mais je referai un billet spécial à ce sujet…

En tout cas, il y a bien un thème auquel je ne pensais pas être confrontée.

Depuis que les enfants sont à l’école, il n’y a pas un jour où au moins l’un des deux ne me raconte ce qu’il se passe dans la cour de récré.

Ce lieu qui dans mes souvenirs de sage écolière (à couettes, socquettes et à jupe cousue par ma maman) était synonyme de liberté, de course, de jeux, de cri de joie, de secrets…

En fait, il n’est plus.

Du tout. Et encore, je pense être dans un des quartiers les plus tranquilles de la capitale.

Exemples en vrac :

Maman, machin il a donné un coup de poing à truc »

Maman, aujourd’hui on m’a donné un coup de poing dans le ventre pendant la queue de la cantine, j’arrivais plus à respirer »

Maman, tu sais, trucmachin il a été à l’hôpital aujourd’hui, il saignait du front, l’autre il l’a poussé contre le mur de la cour »

Maman, chose m’a mordu le doigt, ça a saigné »

Voilà pour les violences physiques

Mais il y a aussi les « copines » qui insultent

Maman, C. elle m’a dit conne »

Sans parler des menaces …

Maman, j’ai passé les tests pour entrer dans le groupe, j’ai dit « t’es nul » à un garçon dans la cour »

Non, maman, j’ai pas dit à un adulte pour la morsure parce que chose m’a dit de pas le dire »

Et des chocs à la tête que je découvre, par pur hasard, le soir au coucher

Aie maman tu m’as fait mal avec ton câlin cheveux, j’ai mal à la tête, ici »

Et là, en effet, un bleu, une légère bosse même cachée par les cheveux. On discute, et on apprend que le petit s’est violemment cogné à la tête contre un copain – par accident (sans doute en plus). Une autre fois, c’était choupie qui était carrément, elle, tombée sur la tête. Personne ne m’a prévenu à la sortie. Mais tu sais, « on m’a mis de la glace ! »

Et mon angoisse de remonter alors : et si, dans la nuit, elle avait été prise de vomissements ?! J’aurai pensé à quoi moi ? A une gastro ! Et non pas à une éventuelle conséquence du traumatisme.

Alors, non seulement, je ne comprends pas cette violence quotidienne : verbale, physique, psychologique. Dès le plus jeune âge. La cour, c’est la jungle, il n’y a pas un jour où en les déposant le matin je me demande si, aujourd’hui, on va m’appeler, si « cela sera mon tour ».

Je sais qu’on ne peut pas être derrière chaque enfant. Merci, je ne suis pas née de la dernière pluie. Cependant, je pense qu’on peut attendre des encadrants, à qui on confie chaque jour, la chaire de notre chaire, en toute confiance, un minimum d’attention et de suivi, durant les récréations ou à la cantine.

Des accidents ça arrive. Mais des enfants tabassés dans un coin de la cour, cela ne devrait pas exister.

Je termine avec une pensée de vieille (conne ?) que je suis devenue : « de mon temps, à la moindre dispute dans la cour, au moindre coup de pieds balancés, on se retrouvait convoqué chez la Directrice et on était mort 1/de honte 2/ de peur »

Evidemment, je n’ose imaginer ce que cela va donner dans quelques années. Je me prépare doucement mais sûrement (ou pas)

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104 commentaires

  • ange-etrange
    4 décembre 2012 at 07:16

    C’est une triste réalité que nous vivons tous les jours. Il ne se passe pas un jour sans qu’il y ai des coups (je parle de ma classe) C’est simple ils tapent direct au lieu d’essayer de régler les conflits par les mots. Je répète tous les jours, je punie, j’alerte les parents mais rien n’y fait. Je n’envoie pas chez la directrice car cela produit un effet contraire avec la nôtre…
    Et pourtant je suis dans une école « favorisée ». Tu as raison la cour c’est la jungle

    répondre
    • Leona
      4 décembre 2012 at 09:58

      Au moins vous réagissez systématiquement, et vous alertez les parents. C’est vraiment bien, car c’est loin d’être toujours le cas. Bon courage à vous.

      répondre
      • Piot
        20 janvier 2019 at 21:01

        Bonjour
        Je suis directrice d’école et je pense qu’il serait bon que vous découvriez une cour de Récréation par vous-même. Vous constateriez que la cour n’est pas la jungle que vous décrivez mais également qu’il n’est pas possible de savoir ce que chacun des enfants se dise nt ou font. Il y a des choses mises en place. Nous avons pr exemple mis en place un espace de médiation dans lequel les élèves apprennent à régler les conflits par le dialogue grâce à l’intervention d’un médiateur. Il faut aussi savoir que les enfants racontent surtout ce qui les a interpellé et non les situations non conflictuelles.

        répondre
  • virg
    4 décembre 2012 at 07:36

    c’est en effet la jungle la cour de récré , dans la majorité des cas elle est encadrée mais comme le dit di bien ange , les enfants passent de suite aux coups , petits parfois , gros souvent …

    Le pire c’est qu’ils ne comprennent souvent pas pourquoi on crie dans ce cas , pourquoi on ne fait pas ça …. pourquoi c’est moche de taper !
    quant aux punitions , elles y étaient mais ne produisait que l’ effet que quand le gamin restait isolé on etait tranquille de lui mais peut on le punir a chaque récré , doit on ………………..

    et alors maintenant je suis en collège et regarder par les fenêtres pour observer une cour ça fait un choc !
    ils sont punis mais recommencent encore et encore.

    Le manque de surveillant n’aide pas
    Le manque de sanctions à notre actif manque aussi …

    Bref tout ça pour dire que les coups pleuvent dans la cour et que peut etre devrions nous essayer de priver de récré pendant un long moment le donneur de coups pour calmer les autres , à méditer , à essayer

    Et en effet il faudrait penser à informer les familles quand il y a eu un souci , entre nous ça ne se fait pas car la majorité des familles dirait de suite ben vous n’avez qu’à surveiller ….

    Le souci c’est la violence quotidienne je crois , tout simplement , violence physique , verbale , morale ….

    répondre
  • virg
    4 décembre 2012 at 07:36

    ouh la la c’est brouillon ce que j’écris 😡

    répondre
  • Caro Linou
    4 décembre 2012 at 07:49

    Je confirme moi aussi je m inquiète beaucoup, ma fille n’est qu’en moyen section et quand elle me raconte certaines choses j’ai bien envie d’aller voir ses petits copains! Une petite fille l’a menacée avec un couteau à la cantine . Je ne compte plus les insultes avec des gros mots et les t’es pas belle …
    Mais il ne faut pas qu’elle croit que cest normal.

    répondre
  • nanettebes
    4 décembre 2012 at 07:57

    C’est non seulement la jungle… Mais ils y apprennent, des la maternelle des choses pas terrible : Dimanche mon ainé de 5 ans à traité son frère de 3 ans de « sale negro »… Petit cours sur le racisme et tout mais bon…

    répondre
  • madamezazaofmars
    4 décembre 2012 at 08:11

    Heureuse de constater que je ne suis pas une mère psychopathe isolée. J’avoue que je ne pensais pas que ce soit tellement  » violent  » dans la cour de l’ école, et je ne suis pourtant pas un bisounours, mais c’est vrai que je trouve que les enfants vont loin, en paroles et en actes. mon fils me raconte parfois des trucs hallucinant

    répondre
  • Marina
    4 décembre 2012 at 08:53

    Ma hantise était que mes petits loulous grandissent et soit confronté à cette violence. Malheureusement, on ne peut les protéger constamment, c’est pourquoi il est censé avoir des personnes à l’école compétentes pour les encadrer… Il ne faut pas oublier aussi les vols, mon grand est revenu hier, sans ces gants et sans son bonnet !!!! grrrr par un temps pareil ces choses valent de l’or.

    répondre
  • Okita
    4 décembre 2012 at 09:15

    Ah!Ben tout pareil ici!Ma fille en MS me raconte des choses comme ça tous les jours,je n’en reviens pas…Elle donne l’impression que les instit’ ne voient pas,je ne sais pas si c’est vrai.
    Enfin,une fois, je l’ai récupéré avec le jean déchiré et le genou en sang et personne ne m’a prévenu…Heureusement que je n’habite aps loin,on a vite été nettoyer ça.
    Sinon,ça n’a pas l’air de la traumatiser plus que ça.Jusqu’au jour…

    répondre
  • Laurence
    4 décembre 2012 at 09:19

    c’est vrai que ca fait peur ces violences chez les petits et surtout ce manque de consideration de certains parents qui oseraient se plaindre si leur enfant est puni, mais ou va t-on aller en effet si on ne sanctionne pas ces mauvais coups ?
    déjà mon fils est dans une école qui regroupe simplement maternelles et CP, ca evite qu’il y ait des trop grands qui les troublent … et aussi les enfants sont privés de récré s’ils ne sont vraiment pas sages en classe donc ceux qui se bagarrent pendant les récrés sont punis aussi … on ne peut pas avoir en effet une surveillance à 100% mais il y a sans doute des écoles plus strictes que d’autres …

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  • sarah
    4 décembre 2012 at 09:29

    Ce que je ne comprends pas est l’absence de surveillance efficace : si nous relevons toutes (par l’intermédiaire de nos enfants) ces bagarres et violences, c’est qu’il y a des lacunes dans la surveillance. Et qu’on ne me parle pas de baisse d’effectif ! Ici il s’agit de maternelles et primaires, il y a donc un minimum de surveillants. Et moi je constate qu’ils papotent au lieu de surveiller : surveiller est un boulot ! pas un passe-temps ! Ils ne devraient même pas avoir l’occasion de parler ou s’échanger des mots puisqu’ils devraient être aux aguets. L’idée n’est pas tellement de « prévenir », on arrive toujours trop tard mais plutôt d’éduquer (comme à la maison d’ailleurs) voire réprimer si nécessaire. Et cela est d’autant plus important que c’est à cet âge qu’il faut expliquer aux enfants le bien/mal et ce qui ne peut pas se faire.
    Moi ce sujet me met les nerfs en boule car comme vous j’en entends trop des horreurs sur la cour de récré.

    répondre
    • Aubergine(divine)
      4 décembre 2012 at 09:52

      Je me permets de rebondir sur ce que tu dis. Je suis animatrice en maternelle et primaire les surveillances de cours je connais. Et je peux te dire que OUI nous sommes en perpétuel manque d’effectif (pour tout un tas de raisons mais ce n’est pas le sujet du jour) et dans les écoles où je bosse on se tourne pas les pousses en buvant des cafés. Sauf qu’on ne peut pas prévenir tous les accidents, et on ne peut être partout à la fois surtout quand il manque jusqu’à la moitié de l’effectif total. Et ça tous les jours. Après comme partout il y a des écoles où la surveillance c’est la cata.
      Et dernière petite chose dans les établissements scolaires où je bosse : il y a plus d’accidents quand ce sont les maîtres et maîtresses qui surveillent…ce serait bien de ne pas faire de conclusions hâtives. Oui il a de la violence dans les cours de récréatrions non ce n’est pas la faute, uniquement, des surveillants.
      je crois que c’est à chaque partie de prendre ses responsabilités : Parents, instituteurs, enfants et surveillants pour éviter les drames dans les cours de récréations…

      répondre
      • Mariana
        4 décembre 2012 at 09:58

        Si c’est la faute du surveillant si l’enfant qui agresse continue de gambader comme si de rien n’était. Si l’explication ne suffit pas à ce qu’il arrête, il faut trouver autre chose. C’est leur métier.

        répondre
        • Vanessa
          4 décembre 2012 at 11:43

          C’est le métier des enseignants (et des surveillants) mais dur de trouver « autre chose » quand certains parents (souvent les parents des plus turbulents/violents) viennent faire des scandales dès qu’on a le malheur de punir/réprimander leur enfant !! Si vous saviez le nombre de parents qui n’acceptent pas que l’on dise quoi que ce soit à leurs enfants… Dans ces situations, (quand l’enfant voit son père/sa mère incendier une maîtresse/une surveillante parce qu’elle a « osé » le punir) comment pourrait-il comprendre que ce qu’il a fait est mal ? Il se sent tout puissant et bien sûr libre de recommencer à tout va….

          Vous êtes nombreuses à vous poser la question : « pourquoi est ce que c’était différent avant ? » et bien c’est sûrement une des raisons également : avant, moi personnellement, je « flippais » devant ma maîtresse, ne parlons même pas du directeur et je savais pertinemment que si j’étais punie pour une bêtise, ma mère ne viendrait pas « engueuler » l’école, mais au contraire je risquais d’être punie une 2ème fois à la maison (pourtant je n’avais pas une mère hyper stricte etc…).
          Et je n’ai « que » 33 ans, je ne parle pas de l’école des années 50/60 là… 😉
          Beaucoup de choses ont changées, mais toute la responsabilité n’incombe pas « que » au corps enseignants/surveillants ! 🙂

          répondre
          • Mariana
            4 décembre 2012 at 13:05

            Tu as entièrement raison et je n’y ai pas pensé une seconde car je n’ai jamais été confrontée à ce type de situation en tant qu’élève/étudiante/ou encore mère.
            Et là c’est vraiment grave. Un enseignant qui se fait insulter/menacer par un parent devrait porter plainte…

          • Anne-Laure
            4 décembre 2012 at 15:50

            On a le même débat dans le regroupement pédagogique où sont mes filles (écoles de campagne en Lot et Garonne) : en décembre 2 gamins se sont battus à la cantine : quand la cantinière est intervenue pour les séparer, elle a pris des coups de pieds.
            Les parents ont été convoqués (exclusion de la cantine 2 jours) mais ont défendu leur enfant en disant que c’était la cantinière qui s’y était mal prise !
            L’année dernière, des gamines ont passé une grande partie de leurs récréations à côté des adultes qui croyaient que s’étaient simplement des enfants aimant les jeux calmes. En fait elles cherchaient à échapper à d’autres qui avaient mis la récré en coupe réglée.

            La surveillance d’une cour est super dure, surtout quand la cour est biscornue. Et il est concevable que les enseignants aient parfois besoin d’échanger sur ce qu’ils font en classe; notamment quand ils ont des classes partagées sur 2 enseignants (les CP en GS-CP et en CP-CE1 par ex).

            On a réfléchit à cette question de la violence à l’école lors du dernier conseil d’école et on envisage une conférence pour sensibiliser les parents. avec le risque que ceux qui en ont le plus besoin en viennent pas.
            Les enseignants et animateurs ne peuvent pas compenser ce qui n’est pas fait à la maison …

    • Mariana
      4 décembre 2012 at 09:56

      Je rebondis aussi en disant que je suis d’accord avec Sarah. L’intervention est souvent tardive. Il n’y a peut-être pas glandouille totale autour du café, admettons. Mais il faut agir ET réprimander dès le premier coup et non pas attendre le 2e dans les dents/le ventre ou l’oeil.

      répondre
      • sarah
        5 décembre 2012 at 13:50

        Oui c’est ce que je voulais dire en fait quand je parlais de manque d’efficacité : je sais qu’on ne peut intervenir dès le 1er coup de poing, mais on peut au moins séparer les protagonistes.
        Ce sujet est décidément brûlant d’actualité : j’ai appris hier en rentrant que dans l’école de mon fils, 10 enfants de Grande Section se sont ligués pour « attaquer » 3 enfants de CP à la récréation ; ce qu’il y a de bien et de constructif est que les 10 enfants se sont fait sermonner et ont dû aller s’excuser ; mais moi ce qui me choque est qu’ils ont retrouvé les fameux 10 enfants … en les faisant interroger dans la classe par la maitresse ! comment cela se fait-il qu’ils n’aient pas été pris sur le fait ?! 13 enfants qui se battent ça fait quand même suffisamment de grabuge pour être vu, non ?
        Et cette histoire n’est pas un cas isolé, chacun d’entre nous en a des tas qu’il pourrait raconter

        répondre
  • Mariana
    4 décembre 2012 at 09:35

    Triste réalité ou pas je n’ai pas supporté. Et je n’ai pas laissé ma fille (BB1) supporter non plus. Au bout de 15j de PS je l’ai changée d’école. La seule solution à ma disposition car j’allais pas me mettre à former le dir et son personnel, j’allais pas angoisser toute la journée en pensant à « et si et si », j’allais pas me prendre la tête tous les soirs avec « une nouvelle histoire ». Ah c’était drôle la tête du dirlo quand je lui ai dit qu’on partait « comment voulez-vous que je fasse si on me retire tous les bons éléments ? « Ah ben oui Monsieur le Directeur mais le niveau il doit monter vers le haut/ »pays civilisé »/pas de jungle… Ce n’est pas ma fille qui jouera les cobayes pour l’éduc nationale. »

    répondre
  • Hélène
    4 décembre 2012 at 09:44

    Point de vue d’une maman qui a s’est découvert un enfant « mordeur » à la rentrée. Mon fils mordait tous les jours et l’écuipe enseignante (il ne mordait que sur la période scolaire, jamais au CLAE) a mis … trois semaines pour m’interpeler et quelle surprise poru nous. A ça, ce fût simple, pour nous parents, de « travailler » sur ce comportement bien installé. La maîtresse nous a demandé sur le moment de ne pas sévir car elle souhaitait le punir … notre fils de 3 ans a donc été puni le Lundi (elle voulait le punir en compagnie de l’ATSEM) pour une morsure commise le Vendredi. Un jour, où il en avait mordu deux, l’instit’ a « vraiment » sévi en le confontant à des excuses publiques. Mais ce fût la seule fois. Au final, au bout de deux ou trois semaines de négociation, l’instit’ a accepté de nous le dire systématiquement. On a prévenu notre fils « on le saura et à la maison tu seras systématiquement puni ». Radical ! Fini les ennuis depuis.
    Donc dans mon cas, je dirais que oui il y a de la violence (et mon fils m’en raconte pas mal) mais il faut déjà voir si l’école communique avec les parents et ce qui est aussi réellement fait par l’école. Je vis dans n endroit assez favorisé où ils ont tendance à appeler au moindre bleu car certains parents n’hésitent pas à leur rentrer dedans à la moindre égratignure. Après, je ne suis guère étonné que mon école ait tendance à traîner avant de tenter d’expliquer aux parents les travers de leurs enfants.

    répondre
  • cleanettte
    4 décembre 2012 at 09:47

    Comme je me réjouie d’avoir refusé ce CDI sur Paris à la sortie de mes études. J’ai peut-être attendu un peu plus longtemps pour obtenir un CDI dans ma cambrousse mais la qualité de vie de mes loulous (et donc la mienne) n’a pas de prix.

    répondre
    • Mariana
      4 décembre 2012 at 09:52

      exactement. C’est aussi pour cela que je n’ai pas choisi cette voie professionnelle.

      répondre
    • sarah
      5 décembre 2012 at 13:53

      Hum, à mon sens, pas de frontière pour ce genre de situation …
      Ce que j’ai raconté plus haut s’est passé dans une école de province, privée, catholique, 2 classes par niveau (donc « petite » école)

      répondre
  • Vanessa
    4 décembre 2012 at 09:48

    Je suis d’accord avec tout ce qui a été dit, sauf le com’ de Sarah !
    Je suis maman (1 enfant en primaire, 1 au collège et 1 bientôt en PS) ET agent de cantine + de surveillance des enfants dans la cour après la cantine.
    On ne papote pas… en tout cas pas chez nous, on en a pas le temps !!!
    Et ce n’est pas pour cela qu’il n’y a pas de bagarre, coups échangés, insultes et j’en passe !
    Pourtant nous sommes dans une petite école, dans un petit village, tout ce qu’il y a de plus calme !
    Mais quand on puni un enfant de 6 ans, qu’on vient de trouver en train de mettre des coups de pieds à une petite gamine de MS assise tranquillement par terre en train de jouer et qu’il se retourne en vous faisant 2 doigts d’honneur, c’est à se demander qui est blâmer ? Les enseignants, surveillants… ou les parents ?? Qui fait l’éducation des enfants ?
    Je ne dis pas qu’il n’y a pas de lacune, pas de manquement et que tout est parfait niveau encadrement dans toutes les écoles, mais d’un : c’est impossible d’avoir les yeux partout et de pouvoir TOUT voir en même temps (à 2 pour 78 enfants…), de deux : qu’on ne vienne pas me dire qu’un enfant hyper violent est un ange de douceur à la maison ?! Donc c’est également aux parents de ces enfants violents de trouver un moyen de canaliser leur violence ! On aura beau les punir H24, ça ne changera rien si un travail de fond n’est pas fait, si les insultes ou gros mots sont courant à la maison, voire les cris etc… (je généralise hein.. mais ça existe aussi !)
    Bref, c’était mon petit coup de gueule du matin !! 😉
    Même si moi aussi je pète régulièrement un plomb en voyant mon gamin (hyper calme de nature) rentrer avec des bleus, griffures etc…. :/
    Je confirme… la récré… c’est la jungle ! 🙁

    répondre
    • Leona
      4 décembre 2012 at 10:05

      C’est un témoignage vraiment intéressant, et chaque école constitue un cas particulier. Personne ne conteste que la surveillance de la cour de récré est une fonction très difficile, que les sous-effectifs sont bien trop fréquents et que les parents ne le savent pas (mais il faut le leur dire !!), et que même à plusieurs surveillants il est impossible de tout empêcher et de tout voir.
      Ce que je trouve inadmissible côté parents c’est effectivement le laxisme à la maison, les réactions type « Il/elle est un peu violent à l’école mais jamais à la maison » (ça arrive !!! mais ça ne doit pas empêcher les parents de punir à la maison pour des bêtises commises à l’école !) ; mais côté école ce qui est très difficile à excuser, c’est la non-information rapide des parents quand un incident se produit avec violence physique.

      répondre
      • Vanessa
        4 décembre 2012 at 10:40

        Oui là je suis vraiment d’accord ! Nous, en tant qu’agents de cantine, nous voyons peu, voire pas du tout les parents. Nous relayons les infos aux maîtresses (bagarre, coups, insultes etc…) en espérant qu’elles fassent passer les infos nécessaires, mais je suppose qu’elles ne préviennent que pour ce qu’elles estiment être « grave »… :/
        En tant que maman c’est quelque chose qui me dérange aussi, j’aimerais être informée par la maîtresse de ce qui s’est passé, même s’il n’y a pas urgence médicale. Déjà, cela me montrerait qu’elles ont « capté », qu’elles y attachent de l’importance ! Malheureusement, je peux comprendre aussi qu’il y a tant à faire, que bien des choses passent à la trappe ! Elles en voient tellement que pour elles, toutes ces « petites » choses que vivent nos enfants, finissent sûrement par devenir des « détails » ! 🙁

        répondre
  • Leona
    4 décembre 2012 at 09:52

    Effectivement, j’ai des sueurs froides à ce sujet alors que ma Grande n’est encore qu’en maternelle.

    Selon les jours, ça va de trucs bénins du style « Machin a jeté mes gants dans les toilettes de l’école et a tiré la chasse d’eau » (c’est pas bien grave, mais aucun adulte ne m’en a parlé et quand j’ai posé la question le lendemain personne n’était au courant), à « Machine m’a tirée par la capuche, j’ai eu mal au cou », « C. a poussé R. dans le grillage, il avait la marque du grillage toute rouge sur la joue », « F. m’a encore tapée aujourd’hui » (encore ??), et le meilleur :
    « J’ai saigné du nez dans la cour ;
    – Tu avais mis les doigts dans ton nez ? ;
    – Non, c’est M. qui m’a cognée ;
    – Exprès ? ;
    – Oui, il voulait jouer à la bagarre, il avait tapé J. avant ;
    – Tu l’as dit à une des maîtresses ? ;
    – Oui, elle m’a mis du coton et de la glace sur mon nez;
    – Elle a puni M. ? ;
    – Ben non. » (personne n’a jugé bon de me signaler l’incident le soir, alors que le sous-pull de ma fille avait de grosses taches de sang – je ne m’en suis évidemment rendue compte qu’à la maison, en enlevant sa veste !).

    Le problème c’est que parfois ma fille raconte des histoires ! En plus, c’est une sacrée cafteuse 😀 Comment savoir si Un tel l’a effectivement tapée aujourd’hui, hier, avant-hier ? La cour de récré est très grande, elle est surveillée par deux personnes, qui sont supposées se tenir chacune à un bout de la cour mais qui – c’est humain ! – préfèrent être ensemble pour bavarder en surveillant. Je ne peux pas vraiment accuser qui que ce soit de négligence, mais au moins que l’information soit transmise aux parents le soir même !!!

    Le pire c’est que ça peut commencer dès la crèche. Quand mon aînée y était, un petit garçon mordait jusqu’au sang d’autres enfants, qui, du coup, se sont mis à mordre aussi. Et moi je découvrais des morsures sur les bras de ma fille le soir. Difficile dans ce cas-là de dire que c’est parce que la cour est trop grande pour être correctement surveillée…

    répondre
  • Laurence
    4 décembre 2012 at 09:54

    Ici, élue des parents d’élèves, on se bat depuis des années pour qu’il y ait plus de surveillance dans la cour.
    150 enfants entre 4 et 5 ans dans la cour avec une seule personne qui surveille.

    Le problème c’est qu’il n’y a pas de quotas imposé dans les textes officiels, c’est au bon vouloir du directeur de l’école. Les enseignants argumentent qu’ils rangent la classe, préparent les activités suivantes.

    « A mon époque » tous les enseignants surveillaient la cour.

    répondre
    • Leona
      4 décembre 2012 at 10:21

      A mon avis il ne faut accabler ni les surveillants, ni les directeurs/directrices. Je suis certaine qu’ils et elles prennent tous ce problème très au sérieux, même s’il peut y avoir des négligences terribles dans certains cas.

      répondre
      • sarah
        5 décembre 2012 at 13:59

        oui je suis OK on ne peut les accabler alors qu’ils font ce qu’ils peuvent avec les moyens qu’ils ont
        mais comme tu le dis toi-même, comment expliquer les tâches de sang retrouvés sur un pull alors que personne ne t’a informée ? ce n’est pas normal !
        et encore, ta petite a été soignée
        moi cela m’est arrivée de récupérer le soir mon fils les joues noires striées de « propres » (larmes) et du sang caillé dans les narines car il était tombé, s’était fait mal et personne ne s’est occupé de lui ! et pourtant c’était visible sur son visage. J’en ai parlé à la maitresse … mais bon on ne peut revenir en arrière

        répondre
    • Hélène
      4 décembre 2012 at 12:46

      Tiens . Je suis heureuse de ne pas être seule à m’interroger quand un instit’ me dit « c’était à mon tour de surveiller » … De mon temps, dit la vieille de 33 ans, tous surveillaient la cour …
      Au passage, au CLAE, il y a plus d’encadrants pour mois d’enfants et moins d’incidents aussi. Après, il se peut que les activités proposées les canalisent mais j’y crois qu’à moitié.

      répondre
  • Emilie
    4 décembre 2012 at 09:54

    super ton coup de gueule, moi aussi je suis en colère, surtout quand j’amène mes enfants et que je vois des enfants se battre, pleurer dans un coin alors que les enseignants, ATSEM discutent et rient avec une tasse de café dans la cour. il y a vraiment pour moi un manque de surveillance…

    répondre
  • isa-monblogdemaman
    4 décembre 2012 at 09:54

    C’est mon cauchemar depuis que les enfants ont changé d’école. Je ne lis même pas les autres coms tellement ça m’angoisse. Je flippe que mon fils devienne bouc émissaire et qu’il lui arrive vraiment un truc.

    répondre
  • misie
    4 décembre 2012 at 09:55

    je suis de ton avis et il est vrai que de notre temps les choses étaient différentes.
    Peut être étions nous moins nombreux?

    répondre
    • Leona
      4 décembre 2012 at 10:19

      Je crois qu’effectivement, au moins en maternelle, nous étions moins nombreux. Ca joue.

      répondre
  • Amy
    4 décembre 2012 at 09:59

    C’est vraiment quelque chose qui m’effraye, pour ma part. Pourtant, la violence était déjà bien présente dans mes cours d’école dans les années 90, mais là, c’est encore bien pire.

    répondre
  • annouchka
    4 décembre 2012 at 09:59

    Je commence seulement à me poser toutes ces questions et je ne suis pas du tout pressée que mon fils aille à l’école pour toutes ces raisons que tu évoques. En plus il ne va pas à la crèche, il ne sait pas trop se défendre face aux agressions des autres enfants et il est très sensibles aux gestes violents (qu’il ne comprend malheureusement pas). Je suis comme Isa plus haut, j’ai vraiment la trouille que mon fils devienne un jour le « faible » qu’il faut embêter à tout prix…

    On a beau leur apprendre les choses de la vie et les armer aux maximum, difficile d’accepter les violence des autres quand on a rien demandé ! Et tu as raison, ça n’était pas comme ça à notre époque, il y avait encore ce respect des professeurs, de la hiérarchie, de son prochain… Pourquoi les choses ont-elles tant changé ?

    répondre
  • MamaFunky
    4 décembre 2012 at 10:22

    Je vous rejoins toutes !
    Ma fille me raconte des trucs de dingues. L’an passé, en petite section, elle se faisait embeter par une de grande section. Ca peut degouter n’importe quel enfant de l’ecole un truc comme ca.
    Sans compter les coups ds la cours, les « t’es pas belle », etc…

    répondre
  • Cyril
    4 décembre 2012 at 10:27

    Bonjour,

    Je suis tout de même un peu étonné des « étonnements » remontés …
    Vous n’auriez donc pas remarqué dans quel monde nous visons ? Vous n’auriez pas remarqué que nous vivons beaucoup plus vite que le fameux « avant » ?
    Le stress est beaucoup plus présent, le temps pour les enfants est plus réduit, le langage entre adultes et relayé par les médias portent beaucoup plus de « gros mots » et insultes en tout genre.
    Quant au « il faut punir », n’auriez vous pas remarqué que le respect du corps enseignant est en chute libre ? Si les parents ne respectent pas les profs, comment voulez vous que nos chers bambins le fassent à leur place ? Combien de parent viennent râler pour expliquer qu’une punition subie par leur enfant n’est pas normale ?
    Aller voir la directrice ? Encore faudrait il que cette « figure d’autorité » soit reconnue par les parents et que les parents transmettent cette reconnaissance à leurs enfants.

    Vous attendez qu’une cours de récréation soit différent du reflet de ce que nous même reflétons à nos enfants. C’est oublié que nos bambins sont des éponges : ils nous miment et répète les mots et comportements vu chez eux (par leur entourage et/ou la télé). Et « si ca passe », ils se recopient entre eux. C’est une des bases de l’apprentissage à cet âge.

    Après, comme partout, il y a des directeurs/directrices, profs, ATSEM, etc plus où moins sérieux, plus ou moins consciencieux, plus ou moins sévère etc.
    Comme pour tout le monde, il faut faire au mieux avec ce qu’on a 🙂 (avec le corps enseignant vu parent, et avec les élèves et surtout leur éducation existante et parents vu enseignant).

    répondre
    • Leona
      4 décembre 2012 at 11:43

      Je ne suis pas tout à fait d’accord. Effectivement, le respect de l’autorité s’apprend, et ce très tôt. C’est fondamental, et il y a un travail « d’équipe » à faire entre parents, enseignants, grand-parents, etc.
      Mais depuis toujours, c’est dans la cour de récré que les enfants ont appris des mots qu’on aimerait bien qu’ils n’apprennent pas. Des enfants qui traversent une phase où ils mordent leurs camarades, il y en a toujours eu aussi. Les parents qui viennent râler parce que leur enfant a été puni, ça a toujours existé. Les directrices n’ont, du fait de leurs multiples tâches, pas beaucoup de temps pour recevoir les parents à des horaires compatibles avec l’emploi de ceux-ci – ça non plus, ce n’est pas nouveau. Le temps que les parents peuvent passer avec leurs enfants n’a pas forcément diminué, ça dépend de la situation professionnelle des parents, du nombre d’enfants dans la fratrie, des temps de trajet…
      Il faut chercher ailleurs les facteurs de dégradation. Quel est le rôle des jeux vidéo, auxquels on laisse certains enfants jouer de plus en plus tôt ? Quel est le rôle des effectifs de plus en plus nombreux dans les classes, ni les directeurs ni les enseignants ne maîtrisant cette donnée ?

      répondre
      • Anne-Laure
        4 décembre 2012 at 15:59

        non des parents qui râlent parce que leurs enfants ont été punis ils n’y en a pas toujours eu ; ou pas autant qu’aujourd’hui. Demandez aux enseignants autour de vous, tous vous dirons qu’il y a une vrai dégradation de ce côté.

        répondre
        • Leona
          5 décembre 2012 at 09:17

          J’ai 38 ans et des parents comme ça, il y en avait quand j’étais en primaire ! Avant « mon époque », effectivement, je ne sais pas si ça existait 😀

          répondre
  • Johanna
    4 décembre 2012 at 10:29

    D’habitude, je suis une lectrice anonyme, mais là, je veux intervenir. Cette violence à l’école m’a toujours fait bondir.

    D’après les commentaires, on peut croire qu’il y a deux sortes de surveillants (enseignants ou non) : ceux qui surveillent effectivement, mais qui ne peuvent pas tout voir, ce que l’on peut comprendre, et ceux qui ne surveillent pas du tout.

    Mes enfants ont eu la malchance de tomber dans une école avec la deuxième catégorie d’enseignants. Pendant la récré, ils étaient tous en rond, le dos tourné à la cours. Et quand un enfant venait les prévenir que untel leur avait fait mal, leur réponse était :’Je n’aime pas les rapporteurs ‘!
    Comment voulez-vous que les enfants viennent ensuite trouver le soutien des surveillants ?
    Un des résultats a été que mon fils ainé a été pris à parti par un groupe d’enfants, avec des violences physiques et morales pendant plus d’un trimestre ! Nous ne nous en étions pas rendu compte, il ne disait rien, jusqu’à ce qu’il revienne à la maison avec une marque de chaussure sur le dos de son blouson. Et quand il nous a dit que l’enfant n’avait pas marché sur le blouson mais sur son dos, on a bondi et on est allé voir l’instit tout de suite. Personne n’avait rien vu !

    On a vu à la télé des spots publicitaires sur le harcèlement. Les mises en scènes montraient des ados. Ce sont des enfants de primaire ou maternelle qu’ils auraient dû montrer. C’est déjà dans les petites classes que les mauvaises habitudes sont prises.

    Cette violence me fait vraiment mal au ventre !

    répondre
  • Caro
    4 décembre 2012 at 10:42

    J’ai eu le meme souci dans l’école de mon fils (moyenne section), qui revenait tous les soirs en disant « Machin m’a tapé » (toujours le meme), je suis allée voir l’instit pour lui demander si elle etait au courant, reponse « oui, ils jouent à la bagarre !! », mouais, sauf que le mien n’est pas du tout bagarreur et revenait tous les soirs avec des gnons.
    Je suis sortie de mes gonds le jour où il est revenu avec des bleus dans le dos parc que Machin lui avait donné un coup de pied.
    J’ai été voir la maitresse et je lui ai dit que je ne tolererai plus le moindre coup sur mon fils, sinon, c’était direct chez la directrice, voire au dessus.
    Au final, j’ai appris que Machin etait suivi par un pedo psy pour des faits de violence avérés l’an passé… et on a voulu me faire croire que mon fils jouait à la bagarre avec lui !
    Depuis mon coup de gueule, plus rien, mais je crains fort qu’il n’ait juste trouvé une autre victime…
    Je pense qu’il faut vraiment aller discuter avec les maitresses/surveillantes et leur faire comprendre qu’on ne passera rien.

    répondre
    • Miss Shalyne
      4 décembre 2012 at 22:32

      La directrice n’est pas notre supérieure hiérarchique… Aller la voir ne change rien. Dire « on ne laissera rien passer », ça ne change rien non plus. L’important c’est simplement de dire à votre enfant d’aller voir sa maîtresse dès le moindre incident… ou simplement de rester à côté d’elle à la récré. S’il est « dans la bagarre » c’est qu’à un moment donné il reste sans arrêt à côté de son agresseur, nan ?

      répondre
      • Leona
        5 décembre 2012 at 09:18

        Euh, non…

        répondre
      • Caro
        6 décembre 2012 at 14:48

        NON, il ne reste pas à coté de son agresseur, il n’est absolument pas dans ce type de « jeu » mais son agresseur a vite fait de le retrouver.
        Et mon fils n’a pas à rester planté toute la récré à coté de la maitresse parce qu’il y a un fou furieux qui le poursuit et le frappe, c’est un peu le monde à l’envers là !! Je comprends de ton message que tu es instit, je suis donc un peu atterrée par ton raisonnement….

        Alors la directrice n’est peut etre pas votre superieure hierarchique, en attendant, elle est responsable s’il arrive quoi que ce soit à mon enfant au sein de l’école, et si à ce moment là il est sous votre responsabilité, VOUS en etes responsable, d’autant plus si l’enfant ou son parent vous avait déjà alerté. Dingue, quand meme !

        répondre
        • Miss Shalyne
          9 décembre 2012 at 17:05

          Je comprends tout à fait ton point de vue et je ne disais pas le contraire… Mais cet enfant violent est très certainement déjà surveillé de près, et ton fils ne doit pas être sa seule victime. Ce que je voulais dire, c’est que dans ses cas là, je conseille au parent de dire à leur enfant de rester pour le moment à côté de moi, ou simplement de jouer pas très loin avec ses copains calmes, de manière à garder plus facilement un œil dessus dans ce flou qu’est la cour. Les enfants violents sont réprimandés et punis en tout cas dans mon école, mais ça n’empêche pas que parfois, occupée à soigner un autre enfant ou régler un autre conflit, je ne puisse pas intervenir quand l’enfant « violent » agresse…Et il ne peut pas toujours être isolé ou puni sur un banc. Il y a une petite dans ma classe de PS qui se faisait bousculer par une MS trisomique, parce qu’elle avait un bonnet super coloré. Elle a été poussé 2j de suite, avant qu’on comprenne qui était à l’origine de ce problème (elle ne parlait pas). Bref, j’ai préféré lui dire de rester à côté de moi qq jours, de manière à pouvoir intervenir directement. Par la suite, évidemment qu’elle n’a pas besoin de resté collée à moi mais c’est plus facile à régler dans un premier temps de cette manière. J’espère que tu auras compris mon message.

          répondre
          • Miss Shalyne
            9 décembre 2012 at 17:10

            Ah oui, j’oubliais, pour le coup de la directrice, disons que ça me fait penser un peu au système « tu vas voir, si ça se passe mal j’en parlerai à ton chef ». Si le dialogue n’est vraiment pas possible avec l’enseignante (ce qui n’est jamais arrivé pour ma part puisque tous les parents viennent me voir quand il y a un souci), alors il vaut mieux s’adresser aux représentants parents d’élèves, voir si ça n’avance pas à l’inspecteur de circonscription (si l’instit a déjà eu de nombreux problèmes dans ce genre), mais la directrice, elle, aura souvent le même discours que l’enseignante… et l’affaire n’avancera pas plus vite. C’est ce que je voulais dire en disant que ça ne servait à rien.

      • Mariana
        6 décembre 2012 at 15:04

        Je ne comprends pas bien non plus. C’est effarant ce que vous dîtes. L’agresseur gagne la partie ? C’est toujours ainsi dans votre cour ? Vous êtes adultes et responsables des enfants que l’on vous confie. Vous devriez être un peu plus futés que des enfants tout de même !

        répondre
        • Miss Shalyne
          9 décembre 2012 at 17:15

          Où ai-je dit que l’agresseur gagnait la partie ? Dans mon école, l’enfant qui tape mord ou pousse est bien souvent prévenu une fois si ce n’est isolé un peu sur un banc pour se calmer. Je dis simplement que parfois on doit gérer plusieurs problèmes simultanément et que c’est plus facile de vérifier qu’un enfant ne se fasse pas embêter s’il est près de nous, que s’il est noyé dans le flot à l’autre bout de la cour (je parle pour ce cas particulier où il y a répétition de l’agression sur un même enfant). Je sais très bien que je suis responsable des enfants, merci, c’est même la partie la plus compliquée de mon métier. Je veille chaque jour à ce que mes élèves, et par extension, les autres élèves, passent une journée sereine. Et s’il faut parfois dire aux enfants « victime » de rester à côté de moi quelques jours, je le fais, pour pouvoir justement mieux les protéger des enfants violents (pour qui même avec les meilleures astuces du monde, il est très difficile de changer le comportement du tout du tout). J’espère que vous aurez compris mieux l’implicite de mon message précédent.

          répondre
  • danslapeaudunefille
    4 décembre 2012 at 11:28

    Je découvre la cour depuis son entrée en maternelle en septembre et pour le moment elle a chuté une fois et la maîtresse m’a prévenue en fin de journée afin que je surveille.

    répondre
  • Véro
    4 décembre 2012 at 11:29

    « Marrant » ton article du jour.
    Je suis allée hier en tant qu’accompagnatrice à la gymnastique de ma Mimi en GS maternelle, et j’ai halluciné des conneries (désolée de l’expression) qu’ils sont capables de commettre. En vrac: se lancer dans les pots de signalisation, se coller violemment contre les devantures des maisons et se donner des coups de poing à tout va.
    Outre le fait que la maitresse m’a demandé si j’étais dispo toutes les semaines pour les accompagner, j’ai eu la sensation de faire un boulot qui n’était pas le mien.
    Pour ma part, je sais que j’ai été une enfant très dissipé mais les règles étaient claires, je faisais une connerie je me prenais un savon comme il se doit par la directrice et je devais faire des excuses publiques dans TOUTE l’école.
    Maintenant je ne sais pas quelle est la solution à cet effet de violence, je ne crois pas au principe biblique de tendre l’autre joue mais à quel moment on doit expliquer à notre enfant que là son « copain » a été trop loin et que non il ne doit pas se laisser faire?

    répondre
  • Delphine Amsellem - baby planner
    4 décembre 2012 at 11:39

    J’avoue que vous me faites un peu peur… mes enfants sont actuellement dans une école Montessori et aucune violence de ce genre.
    Mais nous allons déménager d’ici fin décembre et ils iront dans une école publique. Bien que dans un quartier calme de Paris, je crains l’arrivée de mes 2 nouveaux.
    J’espère que tout va bien se passer…Mon fils étant roux, j’ai un peu peur des reflexions et à 5 ans, pas toujours facile d’encaisser les réflexions.

    répondre
  • dellephyne
    4 décembre 2012 at 11:58

    Je suis comme vous, inquiète… et ma solution première (sans garantie) a été de choisir une école privée pour un encadrement plus présent, une proximité parents/enseignants encadrants plus grande.
    Certes l’idéal serait d’avoir des professionnels, compétents et motivés pour une douzaine d’enfants (on peut rêver aussi !), mais à mon sens la principale cause de ces agissements et dérives, c’est l’éducation parentale, le modèle que nous donnons nous, la famille, ceux qui vont côtoyer l’enfant dans les 3 premières années de sa vie.
    Et je ne parle pas là de parents totalement défaillants, juste de parents ordinaires comme vous et moi, des parents qui travaillent, qui courent souvent après le temps, qui vivent le stress du travail, de la logistique jour après jour.
    Tout cela est très insidieux mais de fait, on est un peu moins patient, un peu moins disponible, un peu moins à l’écoute, et l’énervement, la voie qui monte, la « clac », la frustration (même s’il en faut) rentrent ainsi insidieusement dans le quotidien.
    L’adage « l’homme est naturellement bon, c’est la société qui le corrompt » prend pour moi tout son sens.
    Sans en avoir conscience nous apprenons à nos enfants à être plus speed dès le plus jeune âge (il faut qu’il tienne vite assis, fasse vite ses nuits, soit vite propre, etc …), plus directif, agressif, car c’est ce que nous sommes avec eux, c’est le modèle que nous leur donnons : « si tu continues, si tu ne fais pas ce que je veux, je fais me fâcher, tu vas avoir une fessée, être privé de ci ou ca… » . On exige d’eux immédiatement, (vite ! mange! faut dormir maintenant!…) sans prendre le temps de la communication.
    Le lendemain à l’école, l’enfant tentera d’obtenir ce qu’il veut de l’autre en appliquant le même modèle et évacuera sa frustration en embêtant son voisin, en le « maltraitant » physiquement si besoin, car c’est ce que ses parents font avec lui… et reversera sa nouvelle frustration encaissée durant la journée sur ses parents et inversement et ainsi de suite…
    Mon envie de maman serait de les mettre dans une bulle, de les préserver un peu de la rudesse du monde, tout en leur donnant les moyens de s’y intégrer et d’y trouver leur place et de s’épanouir, et là… je sens que ca va être compliqué.
    Comprenez bien, je ne juge pas, j’essaie de comprendre comment nous fonctionnons… C’était différent avant parce que la société était très différente, nous étions très différents.

    répondre
    • Mariana
      4 décembre 2012 at 15:29

      Bien dit !

      répondre
    • Sippette
      4 décembre 2012 at 21:26

      Ton commentaire sur nos comportements de parents est très juste, d’un autre côté , « avant » l’enfant n’avait pas autant la parole. Le parent décidait ,l ‘enfant suivait! On avait pas intérêt à répliquer .Attention, je ne dis pas que c.était mieux, ça m’interpelle…

      répondre
    • Leona
      5 décembre 2012 at 09:20

      Pas du tout d’accord avec cette analyse. Chacun son ressenti ! 😉

      répondre
    • sarah
      5 décembre 2012 at 16:08

      Euh … moi je n’éduque pas mon enfant comme ça

      répondre
  • laurence
    4 décembre 2012 at 12:10

    Bonjour,

    j’interviens rarement mais là trop c’est trop.

    Tout d’abord, même si je reconnais le travail formidable des enseignants, je tiens à te dire qu’une des missions de l’école est »d’assurer la securité physique et affective de l’enfant ». ce que je lis me herisse le poil et surtt me revolte.
    Qu’un enfant soit soigné cest une chose mais que le parent ne soit pas averti est inadmissible.
    J’ai travaillé en qualité d’animatrice de centre de loisirs et notre rôle etait d’avertir le parent en cas de probleme (pleurs, coups portes etc) aussi minime soit-il.
    Maintenant, meme si ça te coute, je pense que tu devrais prendre le taureau par les cornes et demander des explications aux encadrants.
    ne rien dire equivaudrait à banaliser la violence et disons le ‘haut et fort’ elle ne doit pas passer.

    répondre
  • Carole Nipette
    4 décembre 2012 at 12:29

    Je suis tout à fait d’accord avec les commentaires de Vanessa… Quand je vois le comportement de certains parents, je ne suis pas étonnée…
    Oui avant on avait peur du corps enseignant dans le bon sens du terme… l’autorité était respectée, aujourd’hui c’est parti en sucette dans la majorité des cas et quand tu as affaire à des parents débiles ou violents c’est difficile ensuite de te faire respecter…
    les classes sont de plus en plus surchargées et il n’y a pas plus de personnel, quelques surveillants ne peuvent surveiller toute une cour d’école.
    Après, comme dans le reste de la société, il y a les fortes têtes, les fauteurs de trouble et pas toujours évident pour les autres enfants de rester en dehors de leurs cercles d’influence…
    Je suis hyper vigilante à ce qui se passe, ce qui se dit, je fais parler ma fille et lui fait comprendre quand un comportement est déviant mais ça ne résout pas le problème…
    Je crains surtout à partir du collège…
    Je crois aussi que si vrai souci, les parents tous ensemble peuvent se mobiliser et faire bouger les choses mais encore faut il le vouloir et prendre le temps pour le faire…

    répondre
  • Fleur de Paris de Maman
    4 décembre 2012 at 12:37

    Seulement 3 mois d’école à mon compteur de maman et déjà je me fais les même réflexions que toi. J’ai récupéré Loulou mordu au poigner et au dos (???) mais personne n’avait rien vu. Le pompon c’est lorsqu’il est tombé sur la tête et qu’on ne m’a rien dit (comme toi). Comme je suis allée voir la maîtresse elle m’a dit: « j’ai rien vu mais s’il est tombé sur la tête y a un matelas sous le toboggan donc ce n’est pas grave ! ». Mouais.
    Alors, moi aussi, je milite pour l’envoi chez Le Directeur et à chaque fois !

    répondre
  • MissBrownie
    4 décembre 2012 at 12:40

    L’année dernière a été un enfer pour Chupa à cause d’un p’tit caïd qui soit disant « amoureux d’elle » avait fini par l’embêter chaque jour car elle avait osé nous dire ce qu’il lui avait demandé de faire…
    Bref il avait mal pris d’être convoqué chez le directeur et d’être puni à cause d’elle.
    Cette année ils sont séparés mais elle angoisse à chaque fois qu’elle sait qu’elle va le croiser. En plus il est dans la classe de TiBiscuit et ce c*$ la dernière fois a lancé un « Salut TiBiscuit! » avec un grand sourire genre « on est super pote » alors que TiBiscuit dit ne jamais lui parler …

    Sinon TiBiscuit qui avant se laisser faire sans rien dire et prenait les coups à cette année décidé de rendre :/
    Nous ne sommes pas pour mais franchement en tant que parents on ne sait plus quoi conseiller vu que les coupables ne sont jamais punis …

    répondre
    • Hélène
      4 décembre 2012 at 12:56

      CHez nous les coupables sont punis … (mon fils le signalant à l’adulte à priori). Ayant du apprendre au petit à ne pas mordre (et oui …), on lui demande également de ne jamais faire du mal à un camarade qui lui en fait. Mais ça a ses limites tout de même … Pas envie qu’il devienne un bouc émissaire. Il crie donc sur les fauteurs. Ca marche pas forcément (j’en ai deux dans le collimateur qui recommencent régulièrement mais à priori pas que sur mon fils …) mais au moins il ne reste pas sans réaction.

      répondre
  • siham
    4 décembre 2012 at 13:03

    La violence de nos jours, on la vit au quotidien entre consoles de jeux, films et info, nos enfants ne sont pas à l’abri. Avec également nos journées marathon où ils nous voient courir sans cesse et crier à tort et à travers, moi perso je comprend leur comportement.

    répondre
  • lili
    4 décembre 2012 at 13:12

    Tout à fait ok, l’an passé on m’a appelé : votre fils s’est ouvert la langue.
    Résultat il m’a dit que chose l’avait poussé, il est tombé et s’est mordu la langue.
    Je me suis disputée avec une maman parce qu’elle n’a pas accepté que je lui dise que son fils ne devait plus mordre et tabassé le mien! elle m’a retorque « ceux sont des histoires d’enfants, ceux sont des garçons qui plus est, ce n’est pas à moi de gerer, mais à la maitresse »!
    Les parents demissionnent, et les enseignants avec!

    répondre
  • Ma poussette à Paris
    4 décembre 2012 at 13:12

    Pas de mauvaises histoires à déclarer pour le moment. On a fait le choix du privé en espérant sur un meilleur encadrement. Il est trop tôt pour savoir si c’était ou non une bonne idée, en tout cas pour le moment ds son école il ne rigole pas avec la politesse et je trouve que c’est bon signe. A suivre

    répondre
  • Madeleine
    4 décembre 2012 at 13:34

    Ma fille est en dernière année de crèche et j’ai immédiatement été ébahie par ce qu’il s’y passait.
    les encadrants ne disent RIEN aux enfants qui tapent.
    J’ai appris à ma fille à ne pas taper et elle est perud. Elle rentre le soir sans se plaindre mais je vois les marques et les encadrants me disent qu’elle ne sait pas se défendre. D’accord je vais lui apprendre à se défendre mais je ne savais pas qu’il fallait un tel apprentissage à la crèche!

    répondre
    • Leona
      5 décembre 2012 at 09:23

      « qu’elle ne sait pas se défendre » !!! Il faut donner des cours d’auto-défense à nos petits dès l’âge de la crèche ? Génial :S

      répondre
  • Lulu
    4 décembre 2012 at 14:53

    Sujet passionnant à bien des égards . Pour l’heure, Mini ne va pas encore à l’école, et j’appréhende déjà toutes les joyeusetés auxquelles il va être confronté.
    Personnellement, j’ai un très mauvais souvenir de l’école depuis toujours : en maternelle on m’a volé mon blouson (ce n’est surement pas un enfant le coupable…) en primaire, j’étais le bouc émissaire et on m’a racketté, au collège, j’étais la première de la classe, avec des lunettes, bonjour l’intégration, etc…
    Cependant, je me fais violence tous les jours, en me disant que nous vivons dans un petit village paisible, et que Mini ira à l’école dès la maternelle afin de découvrir la vie en communauté, qu’il se fasse des amis, des vrais et qu’il apprenne des autres, même si pour moi, ça va être la plus longue épreuves de ma vie 🙂

    répondre
  • celine
    4 décembre 2012 at 15:32

    Bonjour, ici c’est ma grande de 8 ans qui se fait aggresser dans la cour par les garcons : jupes levées, fesses pincées et bisous sur la bouche ! Les maitresses ne faisant rien j’ai du intervenir et expliquer qu’on ne se comporte pas comme ca à 8 ans !

    répondre
  • caroline baumard
    4 décembre 2012 at 16:00

    je vais peut-être nuancer un peu, du fond de ma banlieue… Je vous lis et j’hallucine, je crois que je serais capable de porter plainte pour un quart de ce que vous écrivez… Chez nous, dans le centre de Saint-Denis, les récrés sont visiblement très surveillées. Mon fils s’est fait enquiquiner par un lutin de 5 ans en GS, la maîtresse a direct recadré le môme. Ma fille a eu un souci avec un gamin de sa classe en PS l’an dernier, la maîtresse a eu un oeil sur le môme en récré toute l’année, et les incidents ne se sont pas reproduits… Une gamine de l’école (primaire) de mon fils a été prise à partie pendant plusieurs récrés l’an dernier, jusqu’à se faire à moitié étrangler… Les sanctions ont été à la hauteur de l’agression…
    Après, j’ai 43 ans, et je ne veux pas idéaliser lécole non plus: lorsque j’étais écolière, j’ai vécu les récréations comme un calvaire jusqu’au… lycée…

    répondre
  • Milie
    4 décembre 2012 at 16:23

    J’ai travaillé 7 ans comme surveilante en lycée et collège et quand tu dis que tu n’y pensais pas, moi c’est l’inverse.
    Mettre la Chouquette a l’école a été, je crois, plus difficile pour moi que pour elle… car je sais très bien comment ça se passe 🙁

    répondre
  • Karya
    4 décembre 2012 at 16:56

    Je n’ai pas lu tous les commentaires, je manque de temps, mais je me retrouve beaucoup dans le premier commentaire de Vanessa. C’est un long débat, je manque de temps (bis) mais je comprends tout à fait ton sentiment. D’ailleurs, mon amie, prof au collège, me disait il y a peu que son fils, en petite section de maternelle, se faisait embêter tous les jours. Elle est tombée de haut, elle ne pensait vraiment pas devoir gérer ce genre de problèmes dès la maternelle …

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  • nath
    4 décembre 2012 at 17:30

    bonsoir, je n’ai pas pu lire tous vos comms, mais je suis rassurée aussi de voir que je ne suis pas une maman parano. ma fille vient de rentrer a la maternelle et elle nous raconte de ces trucs qui se passe dans la cour, wahou, c’est impressionnant, on lui demande ben la maitresse a vu, elle nous dit non elle a rien vu…c’est vrai que dans notre temps dès qu’on faisait une connerie, on était directe convoqué dans le bureau de la directrice, de nos jours on dirait que personne ne voit plus rien c’est grave.

    répondre
    • Miss Shalyne
      4 décembre 2012 at 22:38

      C’est surtout qu’avant, les enfants ne reconnaissaient pas forcément les cas de violence. Maintenant, on allume la télé et paf, que de la violence. Pour ma part, je pense que c’est pour ça que les enfants décrivent + les situations qu’ils voient à l’école car ils les reconnaissent. Perso je suis instit, et non, je ne peux pas regarder plus de 100 enfants en même temps dans la cour, donc non, je ne vois pas tout !

      répondre
  • charlotte
    4 décembre 2012 at 17:33

    J’ai eu la chance de ne jamais l’avoir vécu et heureusement car j’étais déjà très encline aux pleurs et peurs alors rajoutez ça et c’était fini!!

    répondre
  • flo
    4 décembre 2012 at 17:47

    ah, ça me soulage cette note de blog car je ne savais plus que penser de la violence verbale et physique présente dans l’école de ma fille. Hier encore, elle m’annonce tranquillement : « machin m’a traitée de suceuse de zizi » et je mets ici volontairement le mot soft ! On est obligé d’en parler à la directrice pour qu’il y ait enfin une réaction face aux propos tenus par cet enfant.

    répondre
    • e-Zabel
      4 décembre 2012 at 17:51

      OMG (ce qui signifie Oh My God) 😮 😮 😮 Quel âge ???

      répondre
  • Myriam
    4 décembre 2012 at 17:52

    Mon fils se faisait tabasser en maternelle PS à GS par le même clan. Je lui disait de ne pas répondre à la violence par la violence mais pas évident! Surtout si tu passes au moment de la récré et tu vois la maîtresse papoter avec l’ass mat une tasse dans la main ….. Je ne pense pas qu’il y a une différence entre la petite école de campagne (notre cas) ou la grande ville. Je connais les parents des enfants qui l’embêtait et je me dis que ces enfants sont en fait à plaindre, pour eux les coups et les cris font partie de leur quotidien!
    Là il est au collège, et je trouve qu’ils sont bien encadrés, les surveillants respectés et les punitions et heures de colle appliquées. Bon, il vient juste de me dire qu’il y a une fille dans sa classe qui revendait des bracelets volés au marché, et il me dit, tu sais c’est celle qui a mis une claque au gars l’autre jour…..

    répondre
  • e-Zabel
    4 décembre 2012 at 18:00

    Bon, difficile de répondre à tout le monde, mais j’ai TOUT lu. Comment vous dire… je suis ravie d’avoir lancé le sujet, me voici « rassurée », enfin non en fait… C’est partout pareil. Je suis très consciente que notre société actuelle est clairement à l’origine de ce phénomène. Les enfants issus de milieux défavorisés reproduisent malheureusement en effet ce qu’ils voient à l’extérieur des murs, on ne leur a tout simplement jamais appris à s’exprimer autrement. D’autres sont ainsi plus naturellement mais je pense que ceux-là sont plus facilement « sauvables » et je ne nie pas que les miens, pourtant serrés à mort, ne fassent pas hélas des gestes violents. Choupie d’ailleurs commencent à très mal parler…
    Côté surveillance… ma propre mère a tenu ce rôle très longtemps et en effet elle a pu voir monter le « j’m’en foutisme » de certains parents, voir pire ces parents qui osent remettre en question le rôle des enseignants. Devant les enfants en plus. Malins tiens.
    Par contre, j’ai tout de même l’impression que certains surveillants laissent faire, sous prétexe (débiles) qu’il faut que les enfants règlent leurs problèmes entre eux et tout simplement aussi parce qu’ils sont blasés ??!!!

    répondre
  • ratounette
    4 décembre 2012 at 18:14

    alors, 4 points de suture, deux dents cassées, un nombre incalculable de bleus sur les jambes, de bosses sur la tête et je passe les menaces, et la violence gratuite et pourtant, moi aussi je suis dans une banlieue plutôt calme et favorisée…
    quand, pour la deuxieme dent j’ai fini dans le bureau du directeur pour demander ce qu’il comptait faire vis à vis de l’autre enfant et de ses parents, on m’a dit « bah hum… vous savez c’est compliqué… » j’ai repondu que si un jour mon fils tirait une claque à un autre môme bah que ça serait « compliqué » de me faire venir!
    le soucis c’est qu’il n’y a plus aucune autorité,on ne dit rien aux mômes qui foutent le bordel ou qui font chier les autres parce que sinon les parents debarquent et tabassent le directeur.
    Quant aux surveillants…. je pourrais écrire un roman sur eux tellement ils sont incompétents et infréquentables… faudrait voir comment ils parlent ….et comme par hasard, ils prennent toujours le parti des petits caîds de la recré…. comment ça je suis énervée??? 😉

    répondre
  • Sippette
    4 décembre 2012 at 19:47

    Ici, banlieue plutôt favorisée, nous n’avons pas autant de problème. Je fais partie d’une des 2 associations de parents d’élèves et nous sommes super vigilants. Certeś ça prend du temps mais depuis la ps, je suis de tous les conseils d’école (ma grande est maintenant en CM2). Nous avons fait avance les choses: les ps en maternelle puis les CP en élémentaire ont des récrées différentes pour éviter de se faire bousculer. En maternelle, des jeux collectifs ont été mis en place et en élémentaire, le nombre d’enseignants à été augmente sur ces temps la. En conseil, ils nous indiquent les jeux violents qu.ils voient se mettre en place et nous leur faisons part de ce que les enfants nous racontent. Alors, agissez à votre niveau en faisant part de la vie de l’école, les choses peuvent changer.

    répondre
  • Virginie
    4 décembre 2012 at 19:49

    Je suis dans Paris Est (école en zone prioritaire. La violence existe mais je pense pas plus qu’ailleurs. Au dela de la surveillance, j’ai juste pu remarquée qu’elle est gérée chez nous différemment selon les directeurs, directrices, enseignants, selon les convictions de ces dernières. (en maternelle j’ai connu 5 directeurs différents) Comment gère t-on un enfant en grande difficultée familiale (violence) qu’il reproduit sur les autres, selon certains grandes compréhensions, en oubliant peut-être de protéger les autres, selon les autres on le protège mais aussi on l’isole des autres et c’est peut-être mieux. même pour lui.
    J’ai constatée qu’avec la deuxième solution il y avait beaucoup moins de dégats sur les autres enfants. Je parle d’enfants de maternelle
    Le problème n’est pas qu’un problème de punition, car l’enfant auquel je pense était punis à chaque récréation ce qui signifie qu’il passait sa récréation sur un banc.
    Après certains enfants sont plus sujet à la violence que d’autres, j’ai 2 garçons, l’ainé est plus sensible à la violence verbale ou physique, le second ne se laissa pas du tout embéter.
    J’ai toujours eu lê même discours tu ne dois pas taper même si on te tape, tu dois juste éviter qu’on te tape, et le signaler à un adulte.
    Concernant les retours des enseignants, il n’y a qu’en maternelle que l’on peut avoir des retours, car en primaire on ne voit pas les instituteurs, sauf lors de la remise des livrets ou en cas de soucis.
    De toute façon dans l’école primaire que fréquente mon fils ainé le directeur est crain comme le loup blanc, par les enfants, et c’est peut-être pas plus mal, car je n’entends jamais parlé de débordement. c’est lui qui remet les livrets scolaires à chaque enfant individuellement avec petite remarque positive ou négative à l’appui plus commentaire écrit. et il connait bien les enfants de son école. Je pense que c’est un directeur de la vieille école comme j’ai pu connaitre enfant, il a d’autres défauts.

    répondre
  • crisprolls
    4 décembre 2012 at 21:37

    J’ai tout lu aussi, merci e-zabel pour ce billet qui tend à la communication. J’ose espérer que grace à une meilleure communication on peut tout de meme arriver à démeler les situations. plusieurs fois en parlant avec d autres mamans ou avec une instits j’ai constaté que ce petit garcon dont mon fils parle qui est assez violent, l’ai aussi avec les autres camarades, ca me rassure un peu qd je vois que les instits ont répérés les troubles faits et les reprennent souvent. mes enfants ne sont qu’en maternelle, je ne sais comment cela va évoluer en primaire et au collège. les récréations restent aussi pour moi de très mauvais souvenirs dès la maternelle d’ailleurs. merci encore e-zabel

    répondre
  • vany
    4 décembre 2012 at 21:43

    Ha la la, comme je suis d’accord!
    L’an dernier, lors d’une période de grand froid (neige, toussa) je découvre ma fille dans la cour (pendant la récré, 3 ans) qui hurle pour pouvoir aller aux toilettes. Aucun adulte qui répond, là voilà qui se déshabille et se retrouve en tee-shirt dans la cour.
    Il aura fallu 10 min, le temps que je fasse le tour de l’école, que j’arrive aux grilles et lui hurle de se rhabiller pour qu’elle se couvre.
    3 Adultes dans la cour. Pas un seul qui a remarqué quoi que ce soir….
    Autant te dire que ça a gueulé!

    Et là, il y a 3 jours, mon grand (5 ans) qui arrive avec des écorchures sur le dos : pendant la récré, il s’est retrouvé par terre au milieu d’une bagarre…
    La maitresse, 3 jours plus tard : « Ha oui, c’est vrai »…

    Bref….

    répondre
  • Miss Shalyne
    4 décembre 2012 at 22:18

    Je suis instit en maternelle. Nous avons un échange de service avec mes collègues, c’est à dire que nous avons une récré de décharge certains jours (et pas pour boire le café, mais pour préparer les ateliers hein, pour ma part). Généralement, dès qu’il y a un incident et que je suis dans la cour, je soigne l’enfant et informe le collègue qui a l’enfant dans sa classe. Quand on ne voit pas les parents, on remplit une petite fiche incident qu’on confie à la garderie du soir. C’est ce qui se passe en tout cas chez nous. « L’attention », je l’ai dans la cour, mais elle est portée sur plus de 100 enfants en même temps, au milieu de nombreuses sollicitations des enfants justement (parfois simplement des « intel ne veut plus être ma copine » qu’il faut quand même gérer). Il est vrai que quand on est parent, on ne regarde que son enfant et je comprends la préoccupation des mamans qui ont l’impression qu’on n’intervient pas assez vite quand on surveille, mais on ne voit pas tout. Parfois, il arrive que des enfants se fassent frapper au parc, sous le regard de leur parent qui n’a pas non plus le temps d’arriver pour éviter l’affront. L’école est violente, mais je pense que c’est surtout la société qui l’est. Les enfants ne sont que le reflet des adultes. Je suis aussi navrée que vous mais il y aura toujours des brutaliseurs… malheureusement et on ne va pas les attacher 🙁
    Je ne précise même pas que dans mon cas (classe de petite section), le quart de mes élèves ne vient pas me voir lorsqu’ils se sont fait mal au genou par exemple, et à part si je vois des petits yeux larmoyants, je ne peux pas deviner ce qu’il s’est passé -encore moins retourner chaque enfant dans tous les sens au retour de la récré). Parfois c’est par le retour des parents que j’apprends qu’il s’est passé quelque chose. L’important c’est de dire à nos enfants de signaler à un adulte le moindre incident. Mais une maîtresse d’école reste un être humain normal, qui fait de son mieux comme elle peut. Désolée pour ce long commentaire, je suis d’accord avec ton post mais moins avec le commentaire de Vany (car perso, quand je surveille les enfants dans la cour, je ne devrais pas être obligée de gérer les parents derrière la grille qui appellent ou parlent aux enfants, qui dérangent la sécurité de l’école justement…).

    répondre
    • Anne-Sophie
      5 décembre 2012 at 14:00

      tout à fait d’accord avec ce message.

      répondre
  • Gaeben
    4 décembre 2012 at 22:47

    Face à tous ces commentaires, je m’aperçois, hélas, que c’est pour beaucoup d’entre nous la même chose… Même ici, dans mon paisible village breton, depuis que ma fille est rentrée en CP, elle est confrontée à des problèmes de violence.
    Il y a eu cette fois où elle a du manger des petits cailloux, ou encore ces griffures dans le cou… Et quand je lui demande si elle a prévenu la maitresse, toujours la même réponse : « non, il ne faut pas le dire, c’est rien ».
    La conséquence, c’est qu’elle même a tendance à devenir violente, je le vois bien dans les rapports avec sa petite soeur, elle a plus tendance à la bousculer qu’avant ou à carrément la taper si elle a décidé de ne pas faire comme elle voulait. Pour elle, c’est comme si la violence était devenue « normale » dans les relations.
    Bien sur, nous la rappelons à l’ordre, nous lui expliquons que la violence n’est pas la solution, qu’il faut dialoguer et demander à un adulte d’intervenir mais, je n’ai pas l’impression que notre message passe.

    répondre
  • sissi
    5 décembre 2012 at 10:20

    Bien sûr dès la maternelle mes enfants ont été victimes mais aussi parfois auteurs de violence (on a tendance à croire que ce sont les enfants des autres qui insultent ou qui poussent ! car évidemment nos chers petits anges ne vont pas revenir de l’école en proclamant « aujourd’hui j’ai tapé Machin » !)
    Mais surtout je voulais rappeler que cela ne date pas d’hier : j’ai des souvenirs précis de mon école, avec mes camarades dans les années 80,et nos relations étaient compliquées et conflictuelles souvent !
    Je ne crois pas au « c’était mieux avant, c’est de pire en pire ».

    répondre
  • Lili
    5 décembre 2012 at 12:02

    Je suis maîtresse et maman.

    Surveiller ne peut pas empêcher les choses d’arriver, malheureusement. On peut regarder un groupe d’enfants à 5 mètres de nous, si un coup part ou si un enfant tombe, on ne peut pas l’empêcher, (mais on peut agir ensuite). Beaucoup de parents ne comprennent pas cela. On passe la récré à tous les balayer des yeux, à séparer les agités les uns des autres, mais chaque enfant n’est pas dans un bulle qui le sépare des autres!

    Comme l’a déjà écrit une lectrice, surveiller son enfant (ou 4-5) et en surveiller une trentaine, ce n’est pas DU TOUT la même chose. On devrait confronter chaque parent à cela un jour dans leur vie, ils réaliseront mieux.

    Très souvent, aucun enfant n’est un ange non plus : la majorité tape, griffe, mord, crache ou insulte à un moment de sa scolarité. C’est juste la vie, je ne pense pas que ce soit tellement différent d’avant. C’est plus le tapage qu’on en fait autour, malheureusement. Quand on voit que des parents à la sortie viennent taper les enfants des autres devant tout le monde (véridique)…
    Quand aux punitions, je suis d’accord, mais quand on punit un élève quasiment à chaque récréation pendant plusieurs mois et qu’il recommence constamment, qu’il n’y aucune amélioration car le père est violent, et qu’il n’y a plus aucune psy scolaire pour nous aider…que voulez-vous que l’on fasse en tant qu’instit’?? FRANCHEMENT?? CONCRETEMENT??
    Avez-vous toutes les clés et tous les pouvoirs à votre boulot?? Je ne pense pas…
    Quant à envoyer les élèves chez la directrice…oui, mais quand elle n’est pas déjà occupée avec des parents qui râlent car leur enfant a perdu son bonnet.

    Je suis d’accord, il se passe plein de choses qu’on souhaiterait éviter, mais au fond, qui est le plus traumatisé? L’enfant ou le parent? Un enfant qui s’est fait mordre à la récré ou un autre qui s’est retrouvé quelques minutes en T-shirt dehors, ils en sont morts? Est-ce au fond si grave que cela? Ils n’en dorment plus la nuit et en sont traumatisés à vie? Non je ne le pense honnêtement pas, je pense plutôt que ce sont les parents qui le ressassent sans cesse, avec leur vision d’adulte et leur notion de la justice, de l’égalité, du bien et du mal, du « ça devrait être comme ça », « ça devait être comme moi je le vois pour mon enfant ».
    Les enfants oublient beaucoup plus vite. Attention, je ne cautionne aucune violence ni aucun dysfonctionnement, mais qui a dit que la cour de récré était plus saine, plus douce qu’un open-space, qu’une rue, qu’ailleurs?? Personne.
    C’était déjà comme cela quand nous étions enfant, mais on le voyait avec nos yeux d’enfants, et je pense que nous sommes vraiment peu nombreux à en être traumatisés aujourd’hui (bien que ce soit réellement le cas pour certaines personne, je ne le nie pas).
    Et les drames et les accidents n’ont jamais été évités et ne le seront jamais, pas plus qu’à la maison.

    Je comprends évidemment ces angoisses en tant que parent. Mais nos enfants ont leur vision d’enfant, il ne faut pas l’oublier. Si votre enfant ne vous a pas dit qu’il s’était cogné à la tête et que c’est vous qui le découvrez quelques jours plus tard, c’est que ça ne faisait pas si mal que ça, que ce n’était pas si grave. Vous vous plaignez à haute voix de tout ce qu’il vous arrive à vos parents ou à votre conjoint??
    Il faut faire confiance à ses enfants, vraiment. Il faut être attentif, bien sûr, mais le reste est juste la vie. Personne n’a dit que la vraie vie n’existait pas pendant la récré ou qu’elle ne commençait qu’à partir de 18 ans…

    Dîtes-vous, honnêtement, que dans 99% des cas, il n’y a RIEN de grave pour l’enfant (c’est l’adulte qui somatise), et que pour les 1% restants, personne n’en est à l’abri, personne, c’est comme cela dès la naissance.

    Bonne journée

    répondre
    • Leona
      5 décembre 2012 at 17:22

      Je comprends votre « coup de gueule », avec quand même quelques nuances : un choc à la tête peut ne pas faire très mal et se révéler grave. Et comparer la cour de récré à la rue, c’est négliger le fait que, justement, si on commence par rendre la cour de récré plus sûre, ensuite c’est la rue qui le sera. Pas d’accord non plus pour dire que les enfants oublient plus vite que les adultes.

      Il y a en fait deux problèmes distincts : celui de la manière de réagir face aux enfants « violents » et celui des enfants qui subissent cette violence.

      Pour les seconds, ce qui est inacceptable, c’est que les parents ne soient pas informés le jour même quand il y a violence caractérisée (on est d’accord, une griffure, ce n’est pas grave !), parce que que l’information ne circule pas, par exemple, entre l’équipe des animateurs du matin, celle qui surveille la cantine, celle qui surveille la récré, et les enseignants.

      On sait bien qu’on ne peut pas éviter les chutes, les bagarres, les morsures. Pour les enfants « violents », bien sûr le comportement de leurs parents est parfois au moins aussi répréhensible, et dans ce cas on comprend parfaitement le sentiment d’impuissance de l’équipe éducative.

      répondre
    • e-Zabel
      5 décembre 2012 at 18:38

      Arf dans mon cas, en petite section, mon fils ne voulait plus aller à l’école, il avait peur de se faire taper et mordre encore et encore par le même petit garçon… la maitresse nous disait que oui, en effet, il était violent, mais que « c’était difficile son cas »… parents séparés, etc. Ba oui mais bon, en attendant, non, les enfants dans certains cas SONT traumatisés et FONT des cauchemars. Et souffre vraiment.

      répondre
      • Lili
        6 décembre 2012 at 18:18

        C’est bien ce que j’ai écrit, que certains souffrent réellement, mais proportionnellement à TOUT ce qui se passe dans une cour de récré, ou tout ce qu’il peut se passer, c’est très peu. Je suis désolée que cela ne vous plaise pas, mais c’est la vérité. (Bien sûr un choc bénin peut se révéler grave, mais en comparaison avec le nombre de chocs par jour à l’école…)

        Je ne nie rien, en y étant confrontée également en tant que parent. C’est juste pénible ceux qui ne font comme s’ils ne comprenaient pas (je parle des adultes), car parfois, oui, oui, un adulte peut être impuissant face à un enfant violent sur lequel il n’a aucune prise (vous devez bien voir de quoi je parle, le fait ne n’avoir aucune prise sur un enfant, vu votre biller du jour, même si on ne lâche jamais), ou contre d’autres adultes également.

        Pour répondre à Léona, je ne suis pas entièrement d’accord sur le fait que sécuriser la cours de récré rendra la rue plus sûre à son tour. L’école n’est pas une école de magie. Tout ce que l’on fait, enseigne, est « détruit » aussitôt par la société, la rue justement, les médias, certains parents, les adultes en général…comment pouvons-nous lutter? Je ne suis pas pessimiste, je fais mon possible, mais il faut arrêter aussi de toujours rendre responsables l’école ou la maitresse. C’est tellement souvent la faute de la maîtresse qui n’a pas fait ceci ou cela (nous avons bien sûr des obligations), mais est-ce que c’est de notre faute à nous, maîtresses, si un enfant est violent ou en mord un autre? Vous imaginez ce qui nous tombe constamment dessus pour des choses pour lesquelles à la base nous n’y sommes pour rien du tout??
        Cela devient tellement vite une histoire d’adulte à adulte (parents vs maîtresse) alors qu’à la base c’est une histoire d’enfants.
        Et je ne suis pas sûre que vos enfants, à 30 ans, se souviendront d’une morsure en petite section.

        Je trouve dommage votre « justification » du post du jour…si vous ne supportez pas les commentaires, ils ne faut pas les laisser libres. Je suis entièrement d’accord avec vous, c’est très bon de crier, d’écrire tout ce qui ne va pas et combien c’est dur parfois. Mais s’en justifier juste après…pourquoi???
        Vous savez que la majorité des personnes qui vous lisent vous comprennent tellement bien, qu’elles savent aussi…alors, en rester là est bien aussi.

        répondre
        • e-Zabel
          6 décembre 2012 at 18:59

          ah mais mon post du jour n’est pas une « justification », juste une réflexion qui m’est venue il y a peu en lisant d’autres blogs ou conversations. Personne ne m’a « attaqué » ou obligé à me justifier, déjà car je considère qu’un blog est personnel donc j’y écris ce que je veux. Et j’aime les commentaires, même ceux qui ne sont pas en phase avec ma pensée. Cela change des produits et des tests non ? 👿 un peu de débat, d’échanges d’idées entre adultes ouverts d’esprit ?!
          Et au cas où je n’aurai pas été assez claire : je vénère 99% des professeurs des écoles, je les trouve formidable et je serai incapable de faire leur métier.

          répondre
  • C.
    5 décembre 2012 at 16:27

    Quand j’étais petite, je suis tombée sur la tête dans la cour de récré en faisant le cochon pendu :p
    Je me suis relevée et je suis allée voir la maîtresse, qui m’a dit que je n’avais rien et que j’exagérais. Sauf que lorsque ma mère m’a récupéré à l’école, elle s’est rendue compte que je saignais et m’a emmenée chez le médecin où j’ai été recousue.
    Je suis restée toute l’après midi avec la tête ouverte, autant dire que mes parents ont été un peu refroidis par cette aventure et ont été très déçus par ma maîtresse de l’époque !

    répondre
  • Madame Moustick
    6 décembre 2012 at 00:03

    Ce billet me touche beaucoup, mon grand ayant eu des problèmes à la récré. J’avoue que c’est l’une des raisons pour laquelle il rentre déjeuner à la maison avec sa nounou.
    Je suis tout à fait convaincue que surveiller un ensemble de 100 enfants n’est pas chose aisée et ne permet pas d’éviter certains problèmes. Ce qui me dérange beaucoup plus, c’est le manque de communication à propos d’actes « anodins » mais qui mériteraient d’être ré-abordés à la maison pour que la prochaine fois cela ne se passe pas de la même manière.

    répondre
  • Celine
    6 décembre 2012 at 13:54

    Il faut en parler avec les parents délégués, demander à voir le directeur / la directrice. Chez nous ça porte ses fruits, même à petite dose, c’est déjà ça. Parce que oui j’ai déjà entendu la même chose et ça me serre le ventre aussi. Était-ce si différent à notre époque ? je n’en suis pas si sûre. Mais la qualité de surveillance des enfants dépend aussi de nous parents et de notre implication. S’il y a un manque de personnel, il faut le savoir pour pouvoir agir à notre niveau de parent.

    répondre
  • Nadja
    11 décembre 2012 at 16:23

    Moi j’avais paniqué en juin pour attouchements poussés ! Moyenne section de maternelle !

    répondre
  • Owely
    9 janvier 2013 at 15:09

    De mon temps, on etait encore un peu eduque en primaire, mais ca partait deja en vrille des le college (annees 90). Du temps des gamins que je garde et ai garde, c’etait la zone, et encore, le petit qui se faisait mordre par son « copain » qui refusait de le laisser jouer ailleurs, etait dans une ecole privee. J’ai du lui expliquer que non seulement il ne devait pas se laisser mordre, mais en plus il devait eviter ce garçon qui ne pouvait etre considere comme un ami; et si je n’avais pas decouvert les morsures durant le bain ???
    Le meme petit que la surveillante avait laisse dans les toilettes pendant la garderie, et que j’avais trouve, a mon arrivee, apeure par une gastro qui s’etait mal finie (la surveillante l’a lave pour la peine, mais si j’etais arrivee en retard ??? il devait se tenir la-dedans depuis facile 15 minutes vu l’etat des vetements et sa terreur). Super les surveillants, super les copains.

    répondre
  • Les enfants sont si mignons… « De Tout Et De Rien « Trois Brindilles
    29 janvier 2013 at 15:47

    […] un endroit où les enfants se chamaillent (e-zabel en a d’ailleurs fait un très bon article ici) mais je n’accepte pas que le palier de l’agression physique (minime soit elle) ait […]

    répondre
  • vincent
    26 septembre 2014 at 10:36

    Bonjour,
    Je suis père d’un enfant qui dans la cour de récréation agresse d’autres enfants.
    Il est scolarisé dans une école publique est en classe de CP.
    Ma femme et moi travaillons, ne sommes pas violents à la maison, éduquons de la meilleure manière qui soit notre enfant (règles, explications, punitions s’il le faut).
    Notre enfant est calme et sage à la maison et ne présente pas de problème particulier en classe.
    Sa violence se manifeste pendant les heures de cantine et pendant les heures de récréation.
    L’équipe éducative de l’école est avertie de la situation, l’équipe de cantine est avertie de la situation. L’équipe sociale et psy de l’école est avertie de la situation. Mon fils est suivi par un pédopsychiatre pour tenter de comprendre d’ou lui vient cette nervosité et cette peur des autres enfants qui se caractérise par de la violence durant les heures ou il est le moins surveillé (cantine et cour de récréation).
    Nous avons essayé de mettre en place, par tous les moyens à notre disposition (médecin, équipe éducative, pédopsy, etc ….) des moyens afin de comprendre et de résoudre de problème de violence de notre fils.
    Jusqu’ici, absolument rien n’a fonctionné.
    Il a été diagnotiqué malade du TDA/H et nous tentons de trouver la solution la plus adaptée afin qu’il ne soit plus un danger pour lui-même et ses petits camarades.
    Alors, pardonnez-moi, mais les commentaires bien pensants « Oh là là, si tel enfant est violent c’est à cause de ses parents » ou bien encore « Mon dieu, mon dieu, si tel enfant est violent il faut faire quelque chose », oui mais quoi ?
    QUOI ?
    je le répète encore une fois QUOI ?
    Lorsque j’ai mon fils à la maison, je suis à même d’intervenir pour le calmer et l’aider.
    Lorsqu’il est en classe, la maîtresse a un œil sur lui et cela se passe relativement bien.
    Parcontre durant les heures de cantine et dans la cour …….
    Nous avons demandé une AVS, réponse : pas de budget.
    Je demanderai donc juste, à tous les parents pensant avoir la science infuse, de prendre un peu de recul et de mesurer que dans certains cas, cette violence résulte d’une maladie et non de l’environnement social ou du comportement des parents, qui ont bien conscience du problème et mettent tout en oeuvre pour tenter de le résoudre.
    Merci.

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  • Caroline Torrécillas
    9 avril 2019 at 19:20

    Fin de mission m’a t on annoncé pour être intervenue et essayé de séparer deux élèves qui se battaient. L’un d’entr ‘eux est très violent dans ses mots et ses gestes envers certains camarades depuis plusieurs mois pendant le temps de cantine et de la récréation après la cantine. J’étais prestataire de services mais consciencieuse ds mon travail la Mairesse du village m’a reproché de trop écrire sur le cahier spécial conflits et conseillé de d’éviter de reproduire celà sur le cahier existant spécialement pour ces faits… J’ai cessé suite à la demande de Madame la Mairesse mais ai continué la surveillance de mon mieux. Seulement pour être intervenue dans le bien des deux enfants. J’ai été remercier par la Mairesse auprès de l’association pour laquelle je travaillais. Parce que le père de l’enfant perturbateur est aller trouver la Mairesse et lui dire que son enfant n’est pas fautif que ce sont tous les autres et moi même qui nous acharnons sur lui… La Mairesse m’avait fait comprendre qu’il valait mieux que je ferme les yeux mais fâce à des provocations et violences gratuites jamais je ne fermerai les yeux pour le bien être des enfants qui ne demandent que d’êtres heureux dans l’enceinte de l’école. J’ai perdu mon travail parce apparemment de la bouche de Madame la Mairesse je me suis trop impliquée! Fin de l’histoire

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